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PLANIFICATION FAMILIALE : Facteur de réduction du taux de mortalité des mères et de leurs enfants

Le Groupe Pivot Droit de Citoyenneté des Femmes a organisé un atelier de travail avec les hommes de médias afin de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur la question de la santé reproductive de la planification familiale (SR/PF). C’était le jeudi 8 février 2018 au CINDIF sous le contrôle de la présidente du groupe, Mme Traoré Nana Sissako.

La mortalité des femmes et des enfants est  due en partie au non pratique des espacements des naissances. C’est pourquoi une femme meurt chaque minute suite aux complications liées à la grosse, à l’accouchement et dans le postpartum. Le groupe pivot droit et citoyenneté des femmes a organisé  cet  atelier dont l’objectif   était de mobiliser la presse afin d’appuyer l’alliance dans la diffusion de ses messages de plaidoyer, de mobilisation et de sensibilisation à la santé reproductive de la planification familiale. Selon les acteurs, la planification familiale (PF) est reconnue depuis longtemps comme étant un moyen essentiel pour maintenir la santé et de bien être des femmes et de leurs enfants.

La présidente dans son intervention affirme  qu’au Mali, selon l’EDSM IV (2016) la mortalité maternelle est de 464 pour 100.000 naissances vivantes et une femme court un risque de 1 sur I5 de décès maternel. Selon la même enquête, le risque de mortalité infantile varie fortement en fonction de l’intervalle qui sépare deux grossesses consécutive. Ainsi, elle nous relève que lorsque cet intervalle est de plus de deux ans, le risque de décès diminue de 15 à 20%. A ses dires, le Mali connait un retard dans la transition démocratique, comparé à la plupart des pays africains. Selon le résultats de l’EDSM V, la prévalence contraceptive au Mali est l’une des plus faibles de l’Afrique sub-saharienne, soit 9,9%. La demande potentielle en planification familiale est évaluée à 40% et les besoins non-satisfaits sont de 25%’’

Elle ajoute  que malgré les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires, la prévalence contraceptive reste toujours faibles (7%) et le nombre moyen d’enfants par femme est élevé (6,6). Selon eux, la conséquence directe de cette faible prévalence est l’accroissement rapide de la population, car les femmes sont relativement plus nombreuses que les hommes parmi les résidents. Les hommes représentent 7 204 990 individus (soit 49,6%) et les femmes  7 323 672 (soit 50,4%). Le taux d’accroissement annuel moyen est de 3,6%  entre la période inter censitaire 1008 et 2009 en passant par 2,2% entre 1987 et 1998 et 1,7% entre 1976 et 1987, a martelé les membres du groupe pivot.

Elle a invité la presse ainsi que les autorités administratives, locales et religieuses à s’impliquer dans l’espacement des naissances pour le bien- être des femmes et des enfants.

Bissidi Simpara

SourceLa Sirène

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