L’Hôtel Salam accueille l’atelier sur les « Perspectives de développement économique: Sahel-Maghreb-Europe » organisé par la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS). Les travaux ont démarré, lundi 9 décembre, sous la présidence du Directeur régional de la KAS pour le Sahel, Thomas Schiller. Il avait à ses côtés l’ancien ministre des Investissements et du Secteur privé, Me Mamadou Gaoussou Diarra et le Coordinateur du Programme Sahel de la KAS, Yacouba Berthé.
Cet atelier régional, regroupant une quarantaine de participants, a pour objectif de discuter des perspectives de coopération entre les régions. Les travaux porteront sur 4 thématiques relatives aux « Relations économiques Maghreb-Sahel-Europe: Etat des lieux« . Selon le Directeur régional de la KAS, Thomas Schiller, il est important de développer des coopérations économiques, d’élargir le débat avec les experts venus du Maghreb et de l’Europe afin de dégager des pistes de solution pour le développement économique des Etats.
La KAS, souligne-t-il, est une fondation allemande travaillant pour la promotion de la liberté, de la démocratie, de la paix et de la justice, entre autres. D’où son engagement à travers un programme spécialement dédié pour le sahel depuis 2018.
Pour Me Mamadou G. Diarra, ancien ministre des Investissements et du secteur privé, les pays du Sahel ainsi que le Maghreb doivent travailler dans une synergie d’action pour attirer les investisseurs étrangers pour la promotion de leur économie. Pour y arriver, indique-t-il, il faut relever les défis liés à la sécurité ainsi qu’aux législations régissant le secteur économique dans les pays.
Il ajoutera que d’énormes efforts doivent être faits sur le plan économique dans l’espace CEDEAO, qui dispose de plus de 300 millions d’habitants avec une forte croissance économique.
Il a, par ailleurs, déploré le manque d’échange commercial entre le Mali et l’Algérie. Et d’ajouter qu’il y a «une forte possibilité de développer plusieurs domaines de coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine de la manufacture, de l’Agriculture».
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant