L’un des problèmes fondamentaux créés par le processus d’urbanisation dans le District de Bamako et ses environs est le difficile accès des populations à l’eau potable.

 

En outre, certains quartiers sont également victimes de coupures récurrentes d’électricité, avec leur lot de dégâts pour les professionnels et d’appareils électriques en tous genres mis définitivement hors service.

A Kati Sananfara Extension, une zone située sur la route principale de la ville, qui mène à Bamako et qui passe juste devant le Centre émetteur, la situation est aujourd’hui aussi préoccupante que catastrophique.

En cette période de canicule, la majeure partie des puits est tarie. Un seul château d’eau dessert le quartier, distant de 5km des concessions de certaines familles. Conséquence: les populations de ce nouveau lotissement ont du mal à se laver et à vaquer à leurs occupations domestiques à cause de cette pénurie.

Elles espèrent donc, et elles sont loin d’être les seules, que les plus hautes autorités du Mali vont rapidement prendre le taureau par les cornes, afin de résoudre ce problème, car l’eau est la principale source de vie de tous les êtres animés.

Car, en effet, sans eau, pas de vie et sans électricité, pas de développement.

Adama Bamba

Source: 22 Septembre