Pour une bonne organisation du pèlerinage, un rôle clé a été confié à la Maison du Hadj cette année. En plus du travail de chef d’orchestre à Bamako, elle a été au cœur de toutes les démarches en Arabie Saoudite. Une innovation de taille rendue possible grâce à la confiance que le chef du département de tutelle a placée au directeur de la Maison du Hadj.

Faciliter le pèlerinage à la Mecque et permettre aux fidèles d’accomplir ce 5ème  pilier de l’Islam, c’est la principale tâche confiée à la Maison du Hadj cette année. Au moment où cet événement religieux important se déroule, nous pouvons dire que les consignes du ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Hass Diallo, ont été respectées à la lettre.

Dès l’annonce du pèlerinage, la Maison du Hadj, structure stratégique du dispositif, a menée d’importantes activités, notamment des formations thématiques et pratiques. Sous la tutelle du ministère des Affaire religieuses et du Culte, la Maison du Hadj a initié une série de formations à l’endroit des pèlerins sur le concept de la spiritualité. De façon pédagogique, trois ateliers dédiés aux guides religieux, aux délégués médicaux, aux encadreurs des 35 regroupements organisateurs du Hadj, se sont tenus. Notamment, sur les formalités administratives et sécuritaires, le séjour en Arabie Saoudite, le rôle du prêche dans le pèlerinage et les conditions sanitaires des pèlerins.

La direction de la Maison du Hadj voit en cette méthode du Hadj un moyen  de relever les défis liés à l’organisation du pèlerinage. «Nous sommes tous interpelés pour offrir aux pèlerins des prestations de qualité pendant leur séjour en Arabie Saoudite», a déclaré le directeur de la Maison Abdoul Aziz Maïga.

Des formations bénéfiques  

Lors de la formation consacrée aux délégués médicaux, M. Maïga dira que cela devrait permettre à ceux-ci de  respecter et d’appliquer le règlement sanitaire du pays d’accueil et d’assurer une meilleure couverture sanitaire des pèlerins. Concrètement, cela passe par les visites médicales, la vaccination, les mesures d’hygiène, la sensibilisation sur les différentes maladies contagieuses et les moyens de prévention.

Quant à  la journée de prêche organisée en collaboration avec l’Université de Médine du Royaume d’Arabie Saoudite sur le pèlerinage pour évoquer les questions spirituelles du Hadj, plusieurs thèmes ont été traités. Notamment, l’historique du pèlerinage, l’accomplissement des rites du pèlerinage, la visite de la Sainte Mosquée du Prophète Muhammad (PSL) et les conseils généraux sur le pèlerinage. C’est la première fois qu’une telle journée a été organisée à l’intention des pèlerins maliens.

Pour ce faire, la Direction générale de la Maison du Hadj a proposé l’organisation de deux séances de journées de prêche en français, en bamanakan, en sonrhaï, en peulh et en soninké. En plus, trois ateliers de formation ont pu se tenir à l’intention des membres de l’encadrement des différentes filières organisatrices du pèlerinage (filière gouvernementale et privée). De même, les médecins des différentes délégations du Hadj et les guides religieux ont été formés. Plus que pédagogique, cette série de formations s’est achevée avec celle générale tenue du 15 au 20 août 2015.

Créée en 2001, la Maison du Hadj a toujours contribué à l’organisation et à la gestion du pèlerinage et de la Oumra. Pour l’édition de cette année, la Maison du Hadj a davantage renforcé les capacités des pèlerins grâce à des activités jugées innovantes. Un succès salué à sa juste valeur par le ministre de tutelle à l’occasion des journées de sensibilisation. Ce qui cadre parfaitement avec ses ambitions pour le secteur du pèlerinage.

D. T

Source: La sirène