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Paul Biya, le grand pèlerin camerounais

Une enquête des journalistes en Cameroun révèle le coût faramineux des voyages du président Paul Biya. 65 millions de dollars constituent la somme dépensée dans les voyages du président camerounais depuis son arrivée au pouvoir en 1982.

Les journalistes d’investigation de l’organisation OCCRP en collaboration avec l’appui de Transparency International ont mené des enquêtes sur le régime du président Biya. Celles-ci révélèrent que ce dernier arrivé au pouvoir depuis 1982 a passé quatre ans et demi à l’étranger. La plupart de ses séjours se sont passés en France, aux États-Unis, en Suisse.  Ces déplacements ont coûté à l’État congolais 65 millions de dollars.  Des archives de 35 ans du Cameroon Tribune consultés par les enquêteurs ont donné ce résultat. « Et pour estimer le coût des voyages, les auteurs ont simplement multiplié le nombre de jours par le prix d’une nuit d’hôtel à l’Intercontinental de Genève, où Paul Biya a ses habitudes », explique RFI.

La plupart des pays africains sont des pays en voie de développement, mais ces pays bénéficient de chefs d’État qui n’ont pas trop de soucis pour leur peuple. Cela se constate par leurs nombreux voyages à l’étranger avec de l’argent tiré du denier public. La plupart de leurs voyages sont loin d’être diplomatiques. Ils voyagent pour le simple plaisir de voyager. Les chefs d’État de la plupart des pays africains sont devenus de grands pèlerins  les rendant ainsi étrangers des réalités de leur pays. Le voyage nous ouvre l’esprit au monde, mais une fois que nous passons toute notre vie à voyager nous devenons étrangers à notre propre pays. Tel est le cas de ces pèlerins de présidents qui engloutissent tout l’argent de leur pays dans leur propre déplacement. À moins de cinq ans, le président malien a effectué plus d’une centaine de voyages. Tous ces déplacements coûtent au budget de l’État.

Par ailleurs, les citoyens doivent réagir désormais face à ces voyages incessants des chefs d’État. Ce cas de Paul Biya est trop dépassé. Des comptes doivent cependant lui être demandés. Des pays qui se disent pauvres ne doivent pas bénéficier de tels présidents sans scrupule, sans souci pour la population.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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