Fin des travaux du 60ème sommet ordinaire des Chefs d’États et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenue, dimanche, à Abuja au Nigeria.
Les débats ont porté sur les attaques terroristes, les défis à relever, des questions économiques de l’espace sous‐régional mais également la situation Politique au Mali et en Guinée.
Ont pris part Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude BROU, du Président de la République fédérale du Nigéria, Muhamadu BUHARI, et du Président du Ghana, Nana Addo Dankwa AKUFO – ADDO, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO.
Le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. A indiqué à la presse que “les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont en outre décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022” si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir.
Quelques heures, avant le sommet, le Président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta, a écrit au président en exercice de l’organisation, le président ghanéen Nana Akufo-Addo en indiquant que “la République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé”, a-t-il affirmé dans ce courrier de deux pages.
La Cédéao avaient déjà gelé les avoirs financiers et interdit de voyage au sein de l’espace ouest-africain tous ceux qu’elle jugeait coupables de retarder les élections, 149 personnalités de la transition, dont le Premier ministre hormis le Président de la Transition et le ministre des affaires étrangères.
Les Chefs d’Etats ont en outre évoqué les divers défis auxquels la sous- région ouest africaine est confrontée, à savoir les défis sécuritaires, politiques, économiques, sanitaires et climatiques.
Ils ont condamné les nombreuses attaques terroristes dont est victime la sous- région, en particulier au niveau des pays de la ligne de front, le Mali, le Burkina Faso, le Niger.
Dans le domaine de la santé, ils ont relevé la persistance de la pandémie de COVID-19 et ses impacts négatifs sur l’économie et le mode de vie des populations. Ils ont déploré l’apparition d’un nouveau variant de cette épidémie, OMICRON.
Au niveau du secteur productif, ces hautes personnalités ont salué la résilience des économies ouest africaines, d’autant qu’en dépit de la pandémie de COVID- 19, notre espace communautaire a enregistré un taux de croissance de 4%, qui fait de cette zone, la 2è économie du continent africain.
Source: Les échos Mali