Dissipons tout malentendu. Non, le mot « Mali », qui désigne ce beau pays d’Afrique de l’Ouest (où de fiers cueilleurs de mil, me croisant sous les remparts de la falaise de Bandiagara, se plaisaient à me donner du « Bonjour Madame » à plusieurs reprises, alors que si vous pouviez me voir je vous garantis sur facture que ma stature et mon poids ne permettent pas, enfin je ne crois pas, de me confondre avec une femme sur des sentiers africains, les cheveux peut-être, à l’époque je les portais plus longs, mais tout de même, voici déjà un malentendu de dissipé auprès des auditeurs dogons ; je suis un homme, et poussé par la puissance de cette vérité je peux reprendre le fil de mon raisonnement), Non, le mot « Mali » ne signifie pas « hippopotame » ou « petit lamentin ». Mais que veut-il dire alors, sans malaise ?
Ce sera l’une des révélations de cette nuit, qui contiendra aussi, grâce au Petit éloge de la nuit d’Ingrid Astier, des idées pour s’occuper quand la lumière est coupée, une définition italienne des vertus de l’ivresse et son avis sur la fratrie sanguinaire dDamage. Sans trompette, François Perrin viendra nous lire la page 111 du Tambour de Günter Grass, prétexte à des révélations gutturales à propos du Prix de la Page 111 qui sera remis le 1er octobre sur cette antenne (mais pas seulement, regardez donc la page Facebook du Prix*). Et il n’est pas exclu qu’une toute petite histoire dessinée de Lewis Trondheim soit évoquée. Est-ce que les choses sont claires ?