Pour améliorer la production, la disponibilité et la consommation d’aliments nutritifs locaux afin de prévenir la malnutrition chez les femmes et les enfants dans la région du Sahel central en Afrique, qui comprend le Burkina Faso, le Mali et le Niger, le Programme alimentaire mondial (Pam) des Nations unies et l’Union européenne (UE) ont annoncé, le 1er avril 2021, leur partenariat pour un projet de 18 mois au coût estimé à 20 millions d’euros.
Les effets combinés des conflits et du changement climatique, aggravés par les retombées socio-économiques de la pandémie de Covid-19, perturbent la sécurité alimentaire et la nutrition dans la région. Près de 3 millions d’enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë dans les trois pays du Sahel central.
Pour prévenir cette situation, le Programme alimentaire mondial (Pam) des Nations unies et l’Union européenne (UE) ont conclu un partenariat pour un projet de 18 mois visant à améliorer la production, la disponibilité et la consommation d’aliments nutritifs locaux afin de prévenir la malnutrition chez les femmes et les enfants dans la région du Sahel central en Afrique, qui comprend le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Le projet, soutenu par une contribution de 20 millions d’euros du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, permettra au Pam d’apporter une assistance immédiate pour réduire l’insécurité alimentaire et la malnutrition, tout en soutenant l’ensemble de la chaîne de valeur des aliments nutritifs.
Le projet comprendra des activités visant à réduire les pertes post-récolte, à affiner la transformation et la commercialisation, impliquant les petits exploitants agricoles, les organisations de femmes, ainsi que les secteurs privé et public. Ces actions seront complétées par des transferts d’argent qui permettront aux femmes et aux enfants vulnérables d’accéder à ces aliments nutritifs sur le marché.
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