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Partenariat ICP-Friedrich Ebert : La main dans la main !

Les rideaux sont tombés samedi 9 septembre 2017 au siège de l’Union technique de la mutualité du Mali, sur les travaux du séminaire de l’Initiative d’information, la communication et le plaidoyer Icp-Mali, sur le thème : «  les enjeux et défis de la politique nationale de protection au Mali. » Il était organisé par l’Icp-Mali et la fondation Friedrich Ebert.

Fondation Friedricht Ebert logo

Au total, une trentaine de journalistes maliens, dont des représentants des associations de presse, ont pris part à la rencontre. Au cours des travaux, il ressort que l’expérience sénégalaise, inspirée au Mali, pas très longtemps en matière de protection sociale, s’est vue octroyer, une enveloppe de plus de quatre milliards, pendant que notre pays, avec plus de dix ans en la matière, tourne encore autour de  six cent millions, pour une programmation technique de  quarante milliards visant à couvrir 78% de la population. Ceci est l’un des principaux points à retenir à la sortie du séminaire de l’Initiative d’information, la communication et le plaidoyer ICP-Mali, sur les enjeux et défis de la politique nationale de protection au Mali. C’était les 7, 8 et 9 septembre au siège de l’Union technique des mutualités du Mali.

Cette rencontre a regroupé, plusieurs chefs de structures et organisations impliqué dans le domaine de la protection sociale. Il s’agit entre autres : la directrice nationale adjointe de la direction nationale de la protection sociale et de l’économie solidaire, Mme Koné Sissi Odile Dakoua, du directeur de l’union technique de la mutualité du Mali, monsieur Issa Cissouma, du président de l’ICP-Mali, monsieur Ousmane Dao. Au cours de cette formation, plusieurs thématiques ont été développées. Au nombre desquelles : « enjeux et défis de la politique nationale de protection sociale au Mali ; le plan national d’extension de la protection sociale au Mali ; un exposé et discussions sur le processus de mise en place de la couverture maladie universelle au Mali(CMU) à l’horizon 2018 et enfin la communication au service du développement social ».

A l’ouverture des travaux, le directeur général de l’UTM, monsieur Issa Cissouma, a salué la bonne collaboration entre les différentes parties, de ce processus de formation, notamment la Fondation Friedrich Ebert et l’Initiative de l’information, la communication et le plaidoyer. Avant de  rappeler aux journalistes maliens, le mécanisme mis en place par les autorités et l’union nationale de la mutualité du Mali, dans le cadre de la couverture de protection sociale et universelle.

Pour issa Cissouma, l’Etat peut mieux faire au Mali, dans le cadre de la prise en charge de la protection sociale. Et d’ajouter que, l’expérience Sénégalaise, inspirée au Mali, pas très longtemps en matière de protection sociale, s’est vue octroyer, une enveloppe de plus de quatre milliards, pendant que notre pays, avec plus de dix ans en la matière, tourne encore autour de  six cent millions, pour une programmation technique de  quarante milliards visant à couvrir 78% de la population.

Pour le président de l’ICP-Mali, monsieur Ousmane Dao, la protection sociale est consacrée par la déclaration universelle des droits de l’homme qui fait partie des droits fondamentaux. A l’en croire, de même la Constitution du Mali reconnaît la protection sociale comme un droit reconnu à tout citoyen. Pour Ousmane Dao, la mise en œuvre de la déclaration de la politique nationale de protection sociale adoptée en 2002 par le gouvernement de la République du Mali a permis d’atteindre les résultats suivants :

L’institutionnalisation de l’AMO et du RAMED en 2009 ; le renforcement des institutions de sécurité sociale ; le développement de la mutualité à travers la mise en œuvre de la stratégie nationale d’extension de la couverture maladies par les mutuelles de santé et enfin,  le renforcement de la résilience des communautés à travers le développement des organisations de l’économie solidaire.

Prenant la parole, monsieur Amadou Samaké de la Fondation Friedrich Ebert, a fait savoir que la  réalité du Mali, pose un défi pour des systèmes de la protection sociale : selon les chiffres officielles dit-il, plus de 47% des Maliens sont pauvres. « Compte tenue la baisse de la ligne de pauvreté, c’est juste d’assumer que la pauvreté réelle est encore beaucoup plus élevée que le chiffre indique. En plus, la plupart des Maliens, travaille dans la précarité de l’économie informelle, sans contrat, sans sécurité, très souvent dans la grande pauvreté. Cet atelier permettra de renforcer le partenariat entre l’Etat et la Société civile face à la nécessité de l’amélioration de l’accessibilité des populations aux soins en particulier et à la protection sociale en générale » a conclu monsieur Amadou Samaké de la Fondation Friedrich Ebert

Karidia Dembélé

 

Source:  Aube d’Afrique

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