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Parricide à Belovo : le maire meurt éventré suite au coup de poignard administré par son fils

Youssouf Traoré, c’est son nom est rentré au bercail après une vingtaine d’années passées en Espagne. Selon des sources proches de sa famille, il était versé dans la drogue en Europe et qu’il aurait eu une dépression mentale. De ce fait, il serait rentré au pays les mains vides. Une autre version rapporte que chaque année, il envoyait de l’argent à son père pour qu’il investisse pour son compte. Ce dernier le faisait croire qu’il a construit pour lui, qu’il a acheté des animaux pour lui, mais en vérité il n’avait rien fait. Et quand il a constaté à son retour que tout avait été dilapidé, Youssouf a contracté un trouble mental qu’il trainait depuis lors. Mardi 4 novembre dernier, il a amputé la main du manœuvre avec une faucille avant d’éventrer le lendemain son père, le maire de Djedougou (Beleko), M. Diakaridia Traoré.

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Youssouf Traoré avait une santé mentale précaire depuis son retour d’Espagne. Il a passé plus de vingt années dans ce pays. Selon des membres de sa famille, il est arrivé malade dans sa tête car, il se droguait. Une autre source nous apprend que chaque année, il envoyait de l’argent à son père afin qu’il l’investisse dans un projet porteur pour son compte. Ce dernier, du nom de Diakaridia Traoré, maire en fonction de la Commune rurale de Dièdougou (Beleko) dans le cercle de Dioïla l’assurait qu’il a construit pour lui ou qu’il a acheté des animaux pour lui.

Youssouf, en rentrant cette année au bercail, s’attendait à admirer sa villa et à compter ses têtes d’animaux. Mais il n’y avait même pas un poulet en son nom. Son père qui vient de rallier le parti présidentiel utilisait son argent pour faire la politique. Par déception, Youssouf a eu une dépression. Ce n’était pas un secret, tout Beleko le savait. Mardi 4 novembre courant quand il est revenu du champ dans l’après-midi, son frère aîné, Kokè Traoré qui faisait du thé, a donné son verre au manœuvre pour qu’il le lui remette.  Youssouf qui avait piqué sa crise de nerf, lui a amputé carrément la main avec une faucille. Son père, très énervé a sollicité des gaillards pour l’attacher solidement pendant que le manœuvre est évacué au centre de santé de Fana.

Youssouf a passé la nuit dans les cordes. Il a menacé d’en finir avec son père s’il est détaché car, il a dilapidé son argent. Diakaridia n’a t-il pas pris la menace au sérieux ? Ou peut-être croyait-il pouvoir se défendre car, il a des notions de Karaté ? Le lendemain 5 novembre, il a eu pitié de son fils et l’a détaché. Aussitôt libre, ce dernier s’est armé d’un couteau pour se ruer sur lui, devant les membres de la famille. Il lui a administré trois coups. Le maire s’écroule et meurt vidé de son sang. Les gendarmes sollicités se sont rappelés que l’année dernière, un des leurs avait été mortellement poignardé par un autre fou. Ils ont laissé donc le soin aux jeunes de faire le boulot. Ceux-ci ont attaché solidement Youssouf pour le mettre à leur disposition. Le frère aîné du maire, résidant à Bamako était attendu le même mercredi à Beleko pour les funérailles.

 

Dénis T Théra

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