Tiébilé Dramé, président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), créé en 1995 ne cache pas son désir de reprendre un peu de liberté et de recul… Est-ce pour mieux se préparer aux futures échéances électorales, notamment à la présidentielle de 2018.
L’ensemble de la direction devrait être renouvelé, et lui-même pourrait remettre sa fonction en jeu. À 60 ans, l’un des opposants les plus déterminés au président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ne cache pas son désir de reprendre un peu de liberté et de recul… Est-ce pour mieux se préparer aux futures échéances électorales, notamment à la présidentielle de 2018 ? En attendant, il sera, le 21 mai, en tête de la grande manifestation de l’opposition contre la politique du gouvernement, la dégradation du climat des affaires et la non-application de l’accord d’Alger. Le Parena est créé en 1995 par des militants dissidents du Congrès national d’initiative démocratique (CNID). Il est présidé par Yoro Diakité. Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères pendant la transition entre 1991 et 1992 en fait partie.
Le 13 février 1996, le Parena signe avec l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj) une plate-forme d’alliance politique[2]. En juillet, le Parena fait son entrée au gouvernement avec la nomination de son président Yoro Diakité nommé ministre d’États à l’Intégration africaine et de Tiébilé Dramé, ministre des zones arides et semi-arides. [. . ]
Lors du 3 e congrès du Parena tenu le 26 décembre 2009 au Centre international de conférences de Bamako,Tiébilé Dramé est réélu à la présidence du parti et Djiguiba Keïta dit PPR a été élu au poste de secrétaire général[9]. Le Parena considère que « la démocratie malienne et [le Mali] ont un besoin urgent de [la] reconstruction des forces politiques démocratiques de gauche pour mobiliser le pays en vue des combats à venir »[]
En mars 2012, un des fondateurs du PARENA, le député de Dioila Konimba Sidibé, annonce qu’il quitte le parti pour fonder un nouveau mouvement politique.
Source : L’Informateur