La communauté chrétienne du Mali, à l’instar de tous les chrétiens du monde, a célébré le dimanche dernier la résurrection du Christ. Cette commémoration qui survient après 40 jours de jeun, de pénitence, a donné lieu à des célébrations partout au Mali. Bien entendu, partout où la présence chrétienne est encore tolérée.
A Bamako, l’archevêque métropolitain, son Eminence le Cardinal jean Zerbo a présidé les offices. Actualité oblige, il a invité les chrétiens et tous les citoyens de bonne volonté, à travailler pour la paix au Mali.
De son côté, le Pape François, dans son message Urbi et orbi, a prié pour le retour de la paix au Mali. “Que le Christ Vivant donne sa paix à tout le bien-aimé continent africain, encore parsemé de tensions sociales, de conflits et parfois d’extrémismes violents qui provoquent l’insécurité, la destruction et la mort, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun. Ma pensée va également au Soudan, qui traverse un moment d’incertitude politique et où je souhaite que toutes les instances puissent s’exprimer et que chacun s’efforce de permettre au pays de trouver la liberté, le développement et le bien-être auxquels il aspire depuis longtemps”.
A cause de l’insécurité, un dispositif policier a été déployé devant les églises, et dans certaines localités, le réveillon, la messe célébrée le samedi, la veille de Pâques, a été officiée au crépuscule, pour éviter que les fidèles ne restent tard.
Alexis Kalambry
Mali Tribune