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Papa Wane à propos de Case Saramaya : «Nous voulons satisfaire aux besoins des stylistes et des créateurs de mode…»

Quelle signification donnez-vous au concept de Case Saramaya ?

Papa Wane case saramaya

Papa Wane : Je vous remercie d’être venu à moi. Pour répondre à la question, il faut savoir que Case Saramaya est née de notre premier concept de téléréalité en partenariat avec Africable Télévision, en 2007. On avait un grand besoin de stylistes, de créateurs de mode et de salons de coiffure pour l’habillement et l’entretien des présentateurs et des candidats. Nous avons voulu satisfaire aux besoins des stylistes, des créateurs de mode et autres en apportant une solution adaptée qui consistait à faire leur promotion et à mettre en valeur leur travail.

L’édition de cette année connaît déjà quelques problèmes dus à la polémique sur l’insuffisance intellectuelle de certaines écuries. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons été les premiers surpris. Traditionnellement, les castings sont diffusés sur Africable Télévision. Ils consistent à poser de petites questions aux candidates sur leur vie, leur motivation et leur objectif en cas de consécration. Pour cette année, on a été surpris par l’effet des réseaux sociaux surtout youtube qui a vulgarisé les mésaventures de certaines écuries.

Ce n’est donc pas un fait délibéré des organisateurs ?

Absolument pas. On ignore l’identité de celui qui a diffusé la vidéo sur youtube. On recevait des messages et des appels téléphoniques venant de partout à travers le monde et de certaines écuries concernées. Les avis sur la polémique sont diversifiés et Case Saramaya commence à attirer plus d’attention.

La présélection est-telle finie ?

Oui. Les meilleures filles, celles qui se sont distinguées par leur niveau intellectuel et leur élégance ont été sélectionnées. Elles sont 12 sur 200 au départ. Il y a aussi 12 garçons qui ont été sélectionnés sur 55. Ils seront les cavaliers de ces filles lors des primes. Pour nous, la beauté n’est pas que physique, elle est aussi intellectuelle et morale. Il s’agit de faire non seulement la promotion de la beauté malienne, mais aussi de nos stylistes et de nos salons de coiffure qui travaillent dans l’ombre.

Après cette polémique qui n’honore pas notre système éducatif, quels enseignements avez-vous tirés ?

Nous n’avons pas attendu Case Saramaya pour savoir que le niveau de notre école est assez bas. C’est une triste réalité qui est apparue. L’avantage de ce casting a été qu’un sujet épineux a été soulevé. Maintenant, il s’agit de s’investir pour soigner la maladie. Nous ne pouvons pas nous substituer aux autorités chargées de l’éducation. Je ne peux pas me réjouir non plus de la situation dans laquelle notre système éducatif se trouve. La question interpelle tous les acteurs du système éducatif. L’Etat seul ne peut pas, il faut l’accompagner. Nous avons un autre concept de téléréalité, la Case de métiers. Les jeunes qui sont passés dans cette première édition m’ont donné beaucoup de satisfaction avec beaucoup d’aisance dans le dialecte et même dans la concordance des temps. Certains ont pu être embauchés dans certaines structures, et je me réjouis d’avoir contribué aux politiques du gouvernement de créer plus d’emplois. En fin, je voulais vous remercier et dire que Fanaday Entertainment est une structure qui promeut des activités évènementielles et de spectacle. Fournisseur de programmes de télévision, notre structure est implantée au Mali depuis cinq ans, précisément en mai 2007.

 

Kassim TRAORE 

Source: Le Reporter

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