Le lancement des activités de la semaine nationale de lutte contre le paludisme dans la région de Koulikoro a eu lieu le 10 Mai dernier au Cscom de Koulikoro Ba. Objectif : : sensibiliser les populations sur les conséquences de cette maladie mais aussi et surtout les informer sur le comportement à adopter face à elle. Il ressort de cette journée qu’en 2017, 673 839 cas suspects de paludisme ont été enregistrés avec 418 550 cas confirmés dont 827 cas de décès dans la région de Koulikoro.
Plusieurs services régionaux y étaient représentés. La cérémonie de lancement état présidée par le représentant du gouverneur de la région de Koulikoro, en présence du médecin Chef du Csref de Koulikoro, Saibou Guindo, du directeur régional du développement social et de l’économie solidaire, Modibo Coulibaly.
Au menu de cette journée, des conférences débats, des consultations gratuites dans les centres de santé de la région, émissions radios pour sensibiliser nos populations, des leçons modèles dans toutes les écoles de la région.
Le représentant du Gouverneur, Issoufiana Abdoulaye Maïga, a rappelé que les enfants sont les plus touchés par le paludisme avec 146 651 de cas confirmés soit 35% de tous les cas confirmés. Selon lui, le paludisme n’est plus seulement un problème de santé publique, mais aussi un problème de développement.
« La lutte contre cette maladie est actuellement axée sur plusieurs stratégies parmi lesquelles la prise en charge correcte et précoce des cas ; la prévention par l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide (MILD), le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, la Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier chez l’enfant (CPS) et la Pulvérisation Intra Domiciliaire(PID). Le paludisme vient au premier plan sur la liste des maladies prioritaire de l’Organisation Mondiale de la Santé », a précisé M. Issoufiana MAIGA. Avant de poursuivre que chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le paludisme avec une stratégie multi canal en vue de toucher un maximum de personnes à travers des campagnes de communication. Il ajoutera que cette campagne a pour objectif de faire connaitre les risques liés à cette maladie et surtout c’est une opportunité de faire le plaidoyer auprès des décideurs pour plus s’engagement de leur part.
A noter que le thème retenu cette année est: « En finir de bon avec le paludisme »
Abou Berthé avec Ousmane Ladji Bamba