Le Mali célèbre, ce mercredi 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme. En prélude à l’évènement, les responsables en charge de la question ont fait le point de la lutte au Mali. C’était à l’occasion d’une conférence de presse, au siège du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP).
En 2017, les centres de santé ont enregistré près de 2,1 millions de cas de paludisme dont plus 673 000 cas graves. Aussi, 1 050 décès ont été recensés, soit un taux de létalité de 0,50‰. Selon Koné Diahara Traoré, directrice Adjointe du PNLP, beaucoup d’efforts sont faits et les résultats s’améliorent d’année en année. Le paludisme a représenté, en 2017, 32% des motifs de consultations contre 40 % en 2015 avec 1978 cas de décès, cette année-là.
Pour atteindre ce résultat encourageant, explique Koné Diahara Traoré, le gouvernement du Mali a misé sur: les campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées, les campagnes de pulvérisations intra-domiciliaires; le traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes ou encore la chimio-prévention du paludisme saisonnier chez l’enfant de 3-59 mois. Ainsi, près d’un million et demi de moustiquaires ont été distribués l’année dernière. Quant à la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), elle a permis de traiter 3,7 millions d’enfants par passage, selon les chiffres du Programme National de Lutte contre le Paludisme.
Représentant du ministre de la Santé, Maracatiè Dao, a plaidé pour une approche multisectorielle de lutte contre la maladie. Les médias, indique-t-il, un grand rôle à jouer surtout en ce qui concerne la Communication pour le Changement Social et de Comportement (CCSC).
Mamadou TOGOLA