Créée en novembre 2014, l’Association du cercle de Yelimané Dagakane entend relever les défis de paix, développement, justice et sécurité pour l’épanouissement de la population du cercle. Elle l’a annoncée au cours d’une conférence de presse le 20 mai à la Maison de la presse.
Créé en 1887 par l’administration coloniale, comme les autres cercles du pays, le cercle de Yélimané est confronté à des problèmes de développement, de paix, de justice et de sécurité.
Selon Ladji Sacko, secrétaire aux relations extérieures, l’association du cercle de Yélimané se fixe comme objectifs : promouvoir le développement socioéconomique du cercle de Yélimané ; promouvoir la solidarité ; l’entraide entre les ressortissants du cercle. Aussi, promouvoir l’accès à l’éducation, à l’eau, à la santé des populations, entre autres.
C’est pourquoi, il a salué la signature de l’accord de paix. Avant d’inviter les autorités à faire preuve d’initiative afin de réduire l’immigration qui devient de plus en plus périlleuse.
Dans le cadre du développement, indique Sacko, la diaspora de Yélimané contribue beaucoup. Plus de 75% de familles dépendent d’elle, précisera-t-il. Toutefois, il estime qu’au regard des incertitudes de l’immigration, pour garantir le développement durable, l’Etat doit valoriser l’agriculture qui demeure la principale activité génératrice de la localité. Ainsi que la réhabilitation des routes de la zone en état de dégradation très avancé.
Pour sa part, Daman Konté ajoutera que l’association a en perspective le lancement de la réhabilitation et l’amélioration du plateau technique, des infrastructures de santé du cercle cette année. « La diaspora de Diafounou aux USA a initié un projet de construction d’un Centre de santé de référence situé entre Tambacar et Koméoulou. Un dispositif de formation dédié au personnel de santé du cercle sera élaboré et mis en œuvre en partenariat avec les services de jumelage-coopération Montreuil/ Yélimané», affirmera-t-il. Dans le domaine de l’éducation, il est prévu également la réhabilitation et l’équipement des salles de classe tout en incitant le corps enseignant à exercer en milieu rural. Un plaidoyer auprès de l’Etat est en cours pour la construction des routes Yélimané-Nioro et Yélimané-Dialaka et l’électrification de la ville, un des facteurs de sécurité.
Oumar KONATE
Source: Le Prétoire