Des propositions pertinentes ont été faites quant à la marche de la transition. On doit aller à l’essentiel, on a que 18 mois. Une transition ne peut pas tout faire. Pour nous, classe politique, l’essentiel, ce sont les réformes politiques et institutionnelles, c’est également l’organisation des élections crédibles et transparentes acceptées par tous.
Nous avons d’autres préoccupations, notamment la question de l’insécurité. Il faut que le pays soit d’avantage sécurisé. Pour une fois, nous avons pris quatre heures de temps pour parler. La parole a été libre. Nous ne pouvons que saluer cela.
Il est surtout important de penser à mettre en place un cadre beaucoup inclusif où il va y avoir les partis politiques, la société civile, les syndicats, les autres corporations. Une fois qu’on aura ce cadre, on peut avoir des textes sur lesquels on peut dégager le consensus qu’il faut et avancer parce que chacun de nous a comme souci le Mali. C’est notre patrimoine commun.
Source: Le Républicain