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Ouganda : Un enfant de 3 ans dévoré par un léopard

Lundi 7 mai 2018, les autorités ougandaises étaient dans les trousses d’un léopard qui a dévoré un enfant de 3 ans le vendredi dernier dont le crâne a été retrouvé le lendemain de l’incident. Il s’agit de l’enfant d’une garde forestière. L’incident s’est produit dans le parc National Queen Elizabeth en Ouganda.

Quel drame ! Quel désastre ! Un léopard s’en prend à un enfant. Vendredi 4 mai 2018, un enfant âgé de 3 ans a été la proie d’un léopard sûrement affamé. L’enfant dévoré était  sous la protection d’une nounou dans un appartement situé à l’intérieur du parc dans lequel l’incident s’est produit. Il s’agit du parc National Queen Elizabeth en Ouganda. Aux dires des autorités du parc, Bashir Hangi, l’enfant suivait sa nounou  au-dehors, à l’insu de cette dernière.  C’est à ces mots que Bashir Hangi explique comment le drame s’est produit : « La femme n’a pas vu que l’enfant l’avait suivi. Elle a entendu les appels à l’aide de l’enfant, elle est intervenue, mais il était trop tard, le léopard avait disparu dans la brousse, des recherches ont été lancées, et le crâne de l’enfant a été retrouvé le lendemain ».

Des recherches ont été ouvertes depuis le lundi 7 mai dans le but de mettre les mains sur ledit félin et de l’abattre. Les autorités craignent qu’il ne s’en prenne à une autre personne puisqu’il vient de prendre le goût de la chair humaine. C’est ce que nous disent les autorités du parc : « Une traque est en cours avec l’intention de capturer le léopard et de le tuer, car une fois qu’il a mangé de la chair humaine, la tentation devient grande de manger un autre être humain, cela devient dangereux. »

Cet incident doit amener les autorités à revoir la gestion de ces félins parmi les humains. Comme on a l’habitude de le dire, « il n’y a pas de fumée sans feu ». Cet incident n’est pas fortuit, sûrement, ce léopard avait faim.

Fousseni TOGOLA

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Russie : Vladimir Poutine investi pour un quatrième mandat

Lundi 7 mai 2018, le président sortant russe, Vladimir Poutine, a prêté serment lors de son investiture pour le quatrième mandat. Cette investiture a été précédée par plusieurs manifestations ainsi que des vagues d’arrestation.

Vladimir Poutine a prêté serment le lundi dernier pour son quatrième mandat. Il est alors appelé à passer 6 autres nouvelles années à la tête de la fédération de la Russie. Dans son discours d’investiture, M. Poutine a fait comprendre qu’il reste conscient de tout son devoir envers son peuple et son pays. Il dit avoir pour tâche un combat pour le présent et l’avenir de la Russie. La santé, l’éducation, l’économie etc. ; constituent entre autres des domaines qui sont au centre des préoccupations du nouveau président investi. Ayant sa main posée sur la constitution de la Fédération de la Russie, M. Poutine s’affirme : « Je considère comme mon devoir et comme le sens de ma vie de faire tout mon possible pour la Russie, pour son présent et pour son avenir. » Il a poursuivi en ajoutant : « Je suis particulièrement conscient de ma responsabilité colossale devant chacun de vous, devant la Russie. »

Cette cérémonie d’investiture a été l’occasion pour Vladimir Poutine de montrer sa volonté d’augmentation de la puissance de Russie. C’est dans ce sens qu’il affirme : « Je ferai tout pour augmenter la puissance, la prospérité et la gloire de la Russie ». À cela, il ajoute : « Toute notre beauté et toute notre force sont dans notre authenticité culturelle et dans notre unité ». 

Rappelons que M. Poutine a remporté ces élections avec  76,7% des voix. La Russie de Poutine a gagné le premier rang mondial. Lors de ces élections, des tripatouillages avaient été dénoncés par des partis d’opposition.

Notons que cette cérémonie d’investiture a été dénoncée par beaucoup de partis. Ce qui dénote des manifestations soldées par des interpellations et des arrestations le samedi dernier dans plusieurs villes de la Russie. Au cours de ces manifestations, le principal opposant, Alexeï Navalny, avait été arrêté, mais libéré immédiatement le dimanche.

Fousseni TOGOLA

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Togo, ce petit point noir qui entache l’intégrité démocratique de la CEDEAO

Etant l’un des 16 pays membres de la CEDEAO, le Togo reste le seul pays dont l’essor se dessine de la pire façon. Bien que désigné, fut-il, en tant que président en exercice de ladite organisation jusqu’ en juin prochain, Faure Gnassingbé peine dans un appétit insatiable du pouvoir, à faire avancer les projets démocratiques de la communauté. L’actuel Togo est une préoccupation pour ses pairs.

En titre de rappel, le 19 mai 2015, s’est tenu le 47ème sommet de la CEDEAO à Accra. Au cours de cette rencontre des chefs d’Etats et de gouvernements de la zone ouest africaine, le projet de la révision du protocole de la bonne gouvernance avec l’intégration de la limitation du mandat présidentiel a été mis en exergue. A la grande surprise de tous, Faure Gnassingbé, président du Togo et Yahya Jammeh alors président de la Gambie se sont prononcés contre. La volonté de celui qui venait d’être élu pour un troisième mandat au Togo, d’être président à vie, est connue. Un an plus tard, la Gambie connaitra l’alternance. Le seul dictateur de la zone CEDEAO désormais s’appelle Faure Gnassingbé, venu au pouvoir en 2005 suite à la mort de son père.

Actuellement, le Togo traverse une crise qui préoccupe toute la zone CEDEAO. Le 19 août 2017, une manifestation populaire a été organisée avec une plateforme revendicative claire par le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam. Les Togolais veulent un retour à la constitution de 1992. Cette constitution qui limite le mandat présidentiel à deux, le droit de vote de la diaspora et des institutions étatiques autonomes. Cette manifestation a été violemment réprimée ; ce qui a plongé le pays dans une crise qui depuis 8 mois n’a trouvé aucune issue.

Très inquiétée de la situation, la CEDEAO que dirige le même Faure Gnassingbé délègue le président ghanéen Nana Akufo-Addo pour une médiation entre les protagonistes ; à savoir une coalition des partis politiques de l’opposition et le pouvoir. D’où le 27ème dialogue inter-togolais qui a vu le jour en février dernier. Sachant clairement que le retour à la constitution de 1992  lui interdit de se représenter à la prochaine élection et même de quitter immédiatement le pouvoir, Faure Gnassingbé se dit ne pas être prêt pour ce remaniement constitutionnel. Les positions sont tendues au niveau des deux parties. L’opposition n’est pas prête à aller à des élections dont les résultats découleront des classements bidonnés.

« Nous voulons qu’il renonce à sa candidature en 2020, il faut un gouvernement transitoire pour l’organisation des élections sans Faure Gnassingbé », disait le chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre. Au Togo, aucune présomption de sincérité ne peut être accordée aux résultats des élections qualifiées de frauduleuses. Ce dialogue initié par la CEDEAO, traverse un temps de latence pour des raisons de consultations externes de la médiation. Et les manifestations populaires sont interdites par le pouvoir sous prétexte du règlement interne du dialogue.

Le Togo vit une dictature vieille de plus de 50 ans si on ajoutait les 13 ans de Faure Gnassingbé aux 38 de son défunt père. Soutenu par une armée prête à tuer des citoyens lors des manifestations pacifiques, Faure Gnassingbé, n’entend pas raison garder s’il s’agit de quitter le pouvoir pour hisser son pays au rang des pays normaux de la CEDEAO.

Il faut noter que pour une première fois, les chefs d’Etat ouest-africains ont manqué de prendre position pour leur collègue publiquement. Dès le sommet extraordinaire en juin prochain, Faure Gnassingbé ne sera plus à la tête de la CEDEAO, organisation sur laquelle le peuple togolais attend beaucoup.

YAWO ATIAH

SourceLe Pays

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