Hier, le jeudi 7 juin, dans la salle de conférences du Département, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlarf, était en concertation avec des Représentants de la société, dont des Leaders religieux. C’est dans le cadre d’une série de rencontres entre le Département, la société civile et les Religieux. À l’ordre du jour, figure la mise au point des préparatifs du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain.
À quelques semaines du scrutin présidentiel du 29 juillet 2018, et du 12 août (pour le probable second tour), le Ministre Mohamed Ag Erlarf a rencontré les Leaders religieux et d’autres Responsables de la société civile, le 7 juin dernier, dans son Département.
Au nom de son Ministre, le Secrétaire Général du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Baba Maïga, après avoir rappelé que la prise de contact s’inscrit dans le cadre du processus de concertations périodiques entre le Département et les leaders des faitières de la Société civile, a souligné que le sujet à l’ordre du jour est de leur faire le point des préparatifs du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain.
En effet, selon Baba Maïga, dans un premier temps le Gouvernement du Mali tient particulièrement à la tenue des élections libres, crédibles et transparentes.
Ensuite, le Secrétaire Général informe ses interlocuteurs que, dans le cadre des préparatifs à proprement parler, il y a eu une révision des listes électorales puis une autre dite de révision exceptionnelle. Ensuite, il y a eu l’enrôlement à Taoudéni et à Kidal. À l’unanimité du Gouvernement et de la classe politique, une modification globale de la loi électorale a été effectuée dont l’objectif est d’améliorer la pratique du vote. Un avant-projet a été soumis à l’Assemblée nationale qui a donné son quitus pour l’adoption et promulgation de la décision. Ladite démarche renforce la participation de la classe politique à toutes les phases décisives du processus électoral en cours avec un grand rôle accordé à l’opposition et de la majorité. À cela s’ajoute un document d’identification de l’électeur, les bulletins de vote, la composition et la gestion des Bureaux de vote, le vote par procuration et les opérations de centralisation.
Comme innovation, la loi n’autorise qu’à l’électeur lui-même d’enlever sa carte et le vote par procuration exige les pièces de l’intéressé.
C’est par la suite qu’il y a eu la convocation du collège électoral pour le 29 juillet prochain pour faire un choix du Président de la République. La seule condition d’autorisation de vote par la carte NiNA peut intervenir à l’extérieur du pays au cas où les bulletins de vote n’arrivent pas à temps ou à suffire. C’est pour ce seul cas de force majeure, intervient le Ministre, que la carte Nina sera autorisée pour le vote.
Le département, à l’issue de cette rencontre, compte les acteurs impartiaux, dont la société civile et les Religieux pour la sensibilisation des acteurs politiques et des populations, par rapport à l’enjeu de ces élections.
La distribution des cartes d’électeurs se fera du 20 juin au 20 juillet (soit un mois).
En réponse, les leaders de la société civile, dont les Religieux, et les Maliens de l’Extérieur, représentés à cette rencontre par Mohamed Cherif Haïdara, ont apprécié à leur juste valeur les tâches accomplies et précisent que d’énormes efforts restent à accomplir encore. Ils ont soulevé des observations par rapport à l’obtention de la carte NINA.
Autre précision de taille, c’est le cas des pèlerins, la procuration n’est pas autorisée dans la mesure où le pèlerinage est tout autre cas de déplacement.
La copie du procès-verbal du dépouillement des bulletins de vote doit être remise au Chef de file de l’opposition pour plus de transparence.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT