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ONU : La Russie prend la défense du Mali après les sanctions de la CEDEAO

Les sanctions jugées très dures de la CEDEAO contre le Mali continuent d’occuper le débat politique en Afrique. Plusieurs centaines d’internautes se sont insurgés sur la toile contre ses sanctions et les camps des pro et anti se renforcent de jour en jour. Au niveau politique, sans surprise, les occidentaux ont fait bloc derrière la CEDEAO contre le pouvoir d’Assimi Goïta. La France qui se veut leader du mouvement anti-militaire au pouvoir au Mali a même annoncé vouloir apporter son soutien et celui de la communauté internationale.

C’était sans compter sur la Russie et la Chine qui ont fait bloc contre la ligne occidentale. En effet, ce mardi, la Russie et la Chine ont bloqué l’adoption d’un texte de la France au Conseil de sécurité de l’ONU de soutien aux sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Ce nouveau bras de fer traduit les tensions palpables entre la France et la Russie sur les dossiers politiques africains. Lors de la même réunion, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU, a pris la défense du Mali en condamnant toute volonté de sanctionner le pouvoir en place et donc le pays. « (…) Nous saluons les activités du Gouvernement de Transition du Mali visant à mener un dialogue national inclusif avec toutes les parties intéressées afin d’identifier un vecteur pour la poursuite des réformes et du développement du pays (…) L’imposition des sanctions à un pays qui reste déjà dans une situation très difficile pourrait entraîner une détérioration radicale de la situation avec sa population » a entre autres déclaré l’ambassadeur Nebenzia.

Faisant un clin d’oeil à la volonté du pays de se tourner vers d’autres forces, notamment russes, il a ajouté : « Dans le contexte du reformatage soudain de la présence militaire française dans le pays, qui a entraîné la fermeture de plusieurs bases clés à partir desquelles ils combattaient les militants, les Maliens sont essentiellement seuls face au terrorisme. À cet égard, nous partons du principe que les Maliens ont tout à fait le droit de s’engager avec d’autres partenaires qui sont prêts à coopérer avec eux pour renforcer leur sécurité. L’hystérie autour de la compagnie militaire privée russe est une autre manifestation du principe « deux poids, deux mesures », car il est bien connu que le marché de ces services est monopolisé par les pays occidentaux». Avec ces derniers rebondissements, la tension entre le pouvoir Goïta et ses détracteurs est loin de s’apaiser.

 

Source: lanouvelletribune

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