Une réunion regroupant une vingtaine de chef de partis et de personnalités politiques libyens, s’est ouverte mardi à Alger sous l’égide des Nations Unies, avec le soutien de l’Algérie.
Les participants tenteront de lancer un processus pour le règlement politique dans leur pays.
L’envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye, Bernardino Leone, a mis en relief le rôle « crucial » et « fondamental » que doivent jouer les partis et les leaders politiques dans le règlement de la crise libyenne.
“Nous attendons beaucoup de cette réunion”, a-t-il souligné dans un discours prononcé à l’ouverture de la réunion.
Il s’agit du premier groupe de travail qui doit “montrer le chemin aux autres », les orienter vers « le point de destination qui ne peut être que l’accord politique”, selon M. Leone.
Il a ajouté que « la Libye n’a que deux options : l’accord politique ou la destruction. Et nous savons très bien que la destruction n’est pas une option. »
M. Leone a également mis l’accent sur la menace terroriste en Libye.
Le ministre algérien des Affaires Maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a déclaré que son pays « n’a ménagé aucun effort pour accompagner les frères en Libye et œuvrer à unifier les rangs et trouver une issue à la crise politique dans ce pays.
La crise libyenne et la dégradation de la situation sécurité dans ce pays sont aggravées par l’existence de deux gouvernements et deux parlements qui se disputent le pouvoir.
Source: BBC