Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita a présidé vendredi 13 décembre 2019, la cérémonie de remise officielle du rapport 2017-2018 de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite(OCLEI). De ce document, il ne ressort aucun résultat appréciable au regard de l’importance de la structure dans la traque des bandits financiers.
L’OCLEI est chargé de lutter directement contre l’enrichissement, en s’intéressant au portefeuille des agents publics tout en respectant scrupuleusement le droit de propriétégaranti par notre Constitution. Depuis son opérationnalisation en mars 2017, cette structure n’a enregistré aucun résultat conformément à l’esprit de la loi N°2014 015 du 27 mai 2014 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite, n’a déclaré ses biens avant d’entrer en fonction.
Dans ce rapport très attendu, l’équipe de MoumouniGuindo, ne s’est contenté que d’une étude relative à l’étiologie de l’enrichissement illicite dans l’administration publique au Mali qui a permis selon l’OCLEI d’identifier les principales causes de l’enrichissement illicite dans l’administration publique au Mali. Quel subterfuge ! Qui ne connait pas les raisons et les moyens utilisés par les fossoyeurs de la République. A-t-on besoin de s’attarder sur une étude pour déterminer les causes de l’enrichissement illicite au Mali ?MoumouniGuindo et sa suite doivent changer de fusil d’épaule et s’assumer devant le peuple malien comme le fait brillamment le procureur du pôle économique et financier.«Nous demandons à ce que la loi de 2014 sur la prévention et la répression de l’enrichissement illicite soit respectée et appliquée. Que les 8.000 fonctionnaires assujettis à la déclaration de biens viennent déclarer leurs biens au niveau de l’OCLEI»,clament les responsables de la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage, une organisation de la société civile.
Dily Kane
Mali24