Ce coup de filet a été réussi dans la nuit du 29 au 30 mai vers 2h du matin, à 60 Km de Bamako, à Daba, dans la Commune rurale de Tiélè. Grâce à une mission conjointe de la rive droite et gauche de la direction de l’Office central de lutte contre les stupéfiants (OCS). La saisie record a porté sur 5,328 tonnes pour une valeur évaluée à 450 millions de F CFA.
Le directeur de l’Office central des stupéfiants (OCS), magistrat colonel Adama Tounkara, accompagné du chef des opérations et du représentant du ministère de la Défense et des Anciens combattants, a aminé un point de presse, hier lundi 31 mai, au siège de la rive droite de l’Office. La rencontre a porté sur la saisie importante qu’ont réalisée ses unités opérationnelles, le week-end du 29 au 30 mai 2021, à 60 Km de Bamako, à Daba, Commune rurale de Tiélè. 5, 328 tonnes. C’est bien la quantité de chanvre indien saisie par les hommes de la direction de l’OCS.
Selon le directeur de l’OCS, magistrat colonel Adama Tounkara, la drogue saisie est composée de cannabis (2 806 briques) et sketch (567 briques), soit un total de 3 373 briques de chanvres indiens.
« Le dépôt démantelé ravitaillait le marché de Bamako et était installé à 800 m du village de Daba », précise le chef des opérations. Pour qui, cette prouesse est le résultat des enquêtes et surveillance d’une année menée par les hommes sur le terrain. Il a évalué à 450 millions de FCFA la valeur des produits saisis.
Le directeur de l’OCS a souligné que ledit dépôt était alimenté par des citoyens de nationalité étrangère qui viennent dans la localité de Daba à partir de Koutiala, sur les motos adaptées qui pouvaient transporter ces produits stupéfiants jusqu’à 300 à 400 kg. « Une fois la drogue stockée en ces lieux, elle est ensuite acheminée au marché de Dabanani à Bagadadji en petite quantité », a indiqué le magistrat colonel Adama Tounkara.
Et de rassurer que des enquêtes sont en cours pour traquer les deux présumés propriétaires du dépôt, en fuite présentement. « Deux personnes sont concernées par ce dossier. Il s’agit de Nango Koroma et son frère Famoussa Koroma. Ils sont connus par nos services. Nous avions interpellé Nango l’année dernière, mais par manque de preuves il avait été relâché », a-t-il fait savoir.
Face à des adversaires qui changent de mode opératoire fréquemment, le responsable de l’OCS magistrat colonel Adama Tounkara et ses unités techniques promettent de renforcer la surveillance dans les zones périphériques pour venir à bout à ce trafic, un fléau qui détruit tout le monde, en particulier les jeunes.
Kadiatou Mouyi Doumbia
Mali Tribune