Dans son dernier rapport publié le 11 août, le Bureau des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) révèle que 160 mille personnes ont besoin d’assistance humanitaire à Ansongo. Par ailleurs sur le plan sécuritaire, l’organisation note une amélioration de la situation du fait des patrouilles menées par les FAMa et la Minusma.
Selon OCHA, l’accès humanitaire reste un défi pour les acteurs humanitaires du fait de la précarité de la situation sécuritaire dans le cercle d’Ansongo, région de Gao.
Concernant les services sociaux de base, OCHA annonce que sur 29 centres de santé présents dans le cercle, 6 sont fermés. Sur le plan nutritionnel, 19,7% de la population sont touchées par la malnutrition aiguë globale, 4,8% de la forme sévère, 24% de malnutrition chronique et 24,2% d’insuffisance pondérale chez les enfants âgés de 6 à 59 mois.
Dans ce rapport, l’organisation parle également de 46 écoles fermées sur 145 du cercle. Une situation qui affecte 2.686 élèves et 276 enseignants. Quant à la sécurité alimentaire, le besoin passe de 50.619 personnes touchées dans la période de mars à mai 2023 à 64.792 personnes entre juin et août de la même année. Le rapport souligne aussi que de 51% de la population n’ont pas accès à l’eau potable.
Pour atténuer les souffrances, l’organisation humanitaire des nations unies propose entre autres une amélioration du niveau de financement pour les interventions humanitaires et de développement. Cela dans le but de permettre une meilleure couverture des besoins des populations vulnérables.
L’insécurité a aussi occasionné un déplacement massif des populations de plusieurs villages du centre du pays vers la ville de Bandiagara . Selon les autorités locales, ces déplacés dont la majorité des femmes et des enfants vivent dans des conditions précaires et ont besoin d’un appui humanitaire.
Ndé Ndé Ongoiba Président du conseil de cercle de Bandiagara est au micro de notre correspondant Adama Djiguiba
Studio Tamani