A l’occasion du 2e tour de l’élection présidentielle dans notre pays, la radio Klédu avec le soutien du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a organisé dimanche 12 août la nuit électorale dans l’enceinte de la radio. Pour les organisateurs, cette nuit vise à partager avec les Maliens l’ambiance des élections présidentielles qui se sont déroulées les 29 juillet et 12 août dans notre pays.
La ”nuit électorale” a été l’occasion pour les invités de suivre en direct l’évolution des résultats issus des urnes. Pour davantage agrémenter l’ambiance, une simulation de vote a été réalisée par le groupe de presse Klédu à l’issue de laquelle les Maliens ont renouvelé leur confiance aux deux protagonistes pour la course à Koulouba.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la nuit électorale, Mahamadou Camara du camp de la majorité a salué les Maliens qui ont voté dans le calme malgré le faible taux de participation par rapport au premier tour. Mais il a accusé le camp de l’opposition d’avoir empêché le président sortant d’exercer son pouvoir dans la sérénité.
« Le Mali vient de loin. L’opposition veut nous conduire dans une autre crise. Il faut que les Maliens fassent attention à cette opposition qui ne veut que le malheur de notre pays. Les Maliens doivent comprendre que cette opposition n’est pas là pour le Mali mais plutôt pour se servir sur le dos des Maliens », a expliqué M. Camara.
Pour sa part, Nouhoum Sarr de l’Urd dira que le président sortant et son gouvernement sont responsables de l’assassinat d’un président de bureau de vote survenu le 12 août dans la région de Tombouctou. Il a poursuivi que « les Maliens ont trop souffert durant ces cinq dernières années suite à la mauvaise gestion du régime en place ».
« Le pays est déchiré dans son âme, nous sommes face à un régime prédateur. Le président sortant ne soucie pas des Maliens », a rétorqué Nouhoum Sarr.
S’agissant de Hamidou Doumbia, porte-parole de la Coalition Cheick Modibo Diarra, il s’est appesanti sur un nouveau système de gouvernance dans notre pays. Pour lui, le 2e tour n’a pas suscité beaucoup d’engouement parce que les Maliens ne sont pas sortis pour voter parce qu’ils sont déçus par ces anciens de la classe politique. Il a invité tous les Maliens à combattre cet ancien système pour la nouvelle génération, car dira-t-il, « si nous voulons réussir, nous devons lutter contre la paresse politique ».
Adama Diabaté
Source: L’Indicateur du Renouveau