l’équipe nationale de rugby , la sélection nationale des déficients visuels et l’équipe nationale féminine U16 de basket ont enlevé le trophée décerné au meilleur sportif de l’année
La 7ème édition de la Nuit du mérite sportif s’est déroulée le samedi 25 février à l’hôtel de l’Amitié. Organisé par le Comité national olympique et sportif (CNOS), l’événement était parrainé cette année par la Première dame du Mali, Mme Keïta Aminata Maïga. Comme lors des précédentes éditions, la cérémonie s’est encore déroulée cette année en présence d’une belle brochette de personnalités dont le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop, le président du CNO du Burkina Faso, Jean Yaméogo, le secrétaire général du CNO du Sénégal, Oumar Diagne et bien entendu, le patron de l’olympisme malien, Habib Sissoko.
Dans son allocution d’ouverture, le président du Comité national olympique et sportif (CNOS), expliquera d’abord les raisons pour lesquelles la Nuit du mérite sportif n’a pu être organisée en fin d’année comme d’habitude, avant de souligner son importance pour le mouvement olympique national. «Le retard pris cette année est dû à la frénésie des événements que notre beau et attachant pays a abrités : le Sommet Afrique-France, la conférence de l’union parlementaire de l’OCI, le Tour cycliste de la paix, l’Assemblée générale de l’ACNO de la Zone II», dira Habib Sissoko avant de poursuivre : «Nous voici rassemblés, tous euphoriques par la signification de cette rencontre sportive et culturelle, rencontre qui se veut la célébration de l’engagement, du mérite et un devoir de mémoire». S’adressant au ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo et à la Première dame et vice-présidente de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique, Madame Keïta Aminata Maïga, le président du CNOS dira : «Nous sommes dans le temps du sport. Ce temps sportif, n’en doutez pas, est celui du devoir patriotique. Le mouvement national olympique et sportif du Mali s’y engage, avec passion et détermination», renchérira Habib Sissoko, avant de témoigner sa reconnaissance et sa gratitude au ministre des Sports et à la marraine de cette 7è édition de la Nuit du mérite sportif.
«Monsieur le ministre, vous avez engagé et fait aboutir des réformes essentielles. Vous avez bien nommé les choses. Alors notre forte sollicitation demeure l’adoption d’un arsenal juridique qui aide à rétablir la confiance et la transparence. Notre reconnaissance vous sera constamment manifestée», lancera-t-il au ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo.
Parlant de la marraine de l’événement, Mme Keïta Aminata Maïga, le président du CNOS rappellera qu’elle est vice-présidente de l’Association des académies nationales olympiques d’Afrique et présidente de l’Académie nationale olympique du Mali et que «ce cœur de bonté s’est toujours confondu avec le destin des gens humbles». «Oublieuse d’elle-même pour les autres et pour son pays qu’elle honore au sein du groupe des ACP à Bruxelles et dans l’administration d’UNICEF-Mali, Mme Keïta Aminata Maïga a toujours endossé son statut sans vanité et s’est toujours battue pour la défense de l’idéal olympique, l’éducation des enfants au Mali et la protection du fragile environnement de son pays de sahel à travers l’ONG-Agir».
A l’instar du président du CNOS, le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo a également salué «la disponibilité et l’intérêt» que la marraine accorde aux secteurs de l’olympisme et du sport, ajoutant que le Mali et beaucoup de pays dans le monde apprécient et témoignent couramment de son engagement pour la promotion du sport à travers ses contributions matérielles et sa présence physique à de nombreux rendez-vous sportifs. Housseïni Amion Guindo rendra ensuite un hommage appuyé au président du Comité national olympique et sportif, Habib Sissoko, «un président dynamique et exceptionnel». «Mon cher frère et infatigable Habib Sissoko, votre qualité managériale et votre dévouement pour le développement du sport au Mali et ailleurs, vous ont valu d’être membre de plusieurs organisations et instances sportives internationales.
Et d’ailleurs, c’est fort logiquement que vous avez été récemment élu président de l’Union africaine du judo. Acteur majeur de la relance de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), vous venez d’être brillamment réélu, président de la Zone II de cette organisation. Et je pense, personne ne m’en voudrait aussi de rappeler que, depuis quelques années, vous êtes le directeur chargé du développement du judo en Afrique au niveau de la Fédération internationale du judo, soulignera Housseïni Amion Guindo. «Ces plébiscites et toutes ces reconnaissances bien méritées, traduisent votre sens élevé de la fraternité, votre attachement aux valeurs olympiques et votre respect à l’éthique sportive. Cette profonde confiance en votre personne honore non seulement vos collaborateurs du Comité National Olympique et Sportif du Mali mais aussi le Mali tout entier. Soyez en fier, président», conclura le ministre des Sports sous les ovations de la salle.
Pour les récompenses, 16 prix ont été décernés cette année. L’équipe nationale de rugby (vainqueur de la première édition du tournoi à sept de l’Afrique de l’ouest), la Cecifoot et l’équipe nationale féminine cadette de basket ont enlevé les trois premières places des meilleures sélections nationales. Le prix du meilleur dirigeant sportif est revenu au président de la Fédération malienne de karaté et disciplines associées, Maître Adama Mariko, ceinture noire 8è dan, tandis que l’ancien président de la Fédération malienne de cyclisme, colonel-major, Yaya Ouattara a été désigné dirigeant fair-play 2016.
Dans la rubrique «Devoir de mémoire», les prix ont été décernés à feu Fatoumata Siré Diakité (ancienne présidente de la commission éthique du CNOS), feu Madoukoroba Traoré (membre fondateur de la Jeanne d’Arc et ancien membre de la commission éthique du CNOS) et feu Mamadou Diom de la Ligue d’athlétisme de Kayes et ancien président du Cros de Kayes. Maître Bakary Diawara «Yankée» (ceinture noire de taekwondo, 7ème dan et membre fondateur du taekwondo malien), le judoka Maître Raymond Coulibaly et Maître Cheick Traoré (8ème dan en aïkido), Mamadou Diakité «Doudou», ancien international de football et ancien entraîneur de l’Espérance de Médina Coura et du Stade malien et Mamadou Keita dit Basco, également ancien footballeur et cadre du ministère des Sports, complètent le tableau de «Devoir de mémoire».
Plusieurs personnalités ont reçu des diplômes de reconnaissance dont le Première dame, Mme Keïta Aminata Maïga et les patrons de Sotelma-Malitel et PMU-Mali.
L. M. Diaby
Source: essor