Le siège du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), a servi de lieu ce vendredi 3 juillet 2020, à un point de presse. Objectif : donner la position de la diaspora malienne sur les réformes politiques en vue au Mali.
Qu’un tiers du futur gouvernement et 10 % des sièges de la future Assemblée nationale ou de l’Assemblée constituante, si celle-ci est créée, reviennent aux Maliens de la diaspora, telles sont les recommandations du Conseil supérieur de la diaspora malienne.
Selon le vice-président du CSDM, Cheick Sadio Diakité, la contribution des Maliens de la diaspora à la construction du Mali est grande. Sans ceux-ci, précise-t-il, le Mali se construira difficilement.
À ses dires, le CSDM a joué un grand rôle lors du Dialogue national inclusif ainsi que des élections législatives, etc. À l’en croire, pour l’apaisement du climat social, après les élections législatives de 2020, le CSDM a effectué plusieurs démarches de conciliation entre la société civile et les partis politiques. Ce n’est pas tout, concernant la grogne sociale actuelle, ce Conseil a fait plusieurs propositions pour une sortie de crise rapide, a-t-il indiqué.
Rappelant la reconduction du Premier ministre Boubou Cissé à son poste, le 11 juin 2020, par le président de la République, pour qu’il travaille à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, le CSDM invite à accorder des pourcentages, environ 6 ministres, aux Maliens de la diaspora. Si de nouvelles élections législatives doivent se tenir, précise M. Diakité, 10 % des sièges doivent revenir à la diaspora. Conformément à la recommandation du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) demandant la dissolution de l’Assemblée nationale et la mise en place d’une Assemblée constituante, le CSDM indique que même si cela se fera, les 10 % de cette assemblée doivent revenir aux Maliens de la Diaspora.
Fousseni Togola
Faso Mali