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Nouvelle Constitution: le référendum fixé au 18 juin

Initialement prévu pour le 19 mars dernier puis reporté pour des raisons évidentes, le référendum pour la nouvelle Constitution est fixé pour le 18 juin prochain. L’annonce a été faite le vendredi par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye MAIGA, à la télévision nationale, à travers la lecture du décret présidentiel 2023-0276/PT-RM du 05 mai 2023, portant convocation du collège électoral, ouverture et fermeture de la campagne référendaire. Cette consultation est la première étape d’un calendrier qui doit aboutir à des élections en février 2024 en vue d’un retour des civils aux affaires. 

Le Gouvernement de transition a annoncé, le vendredi 5 mai, la tenue, le 18 juin, du référendum sur la nouvelle Constitution, initialement prévu pour le 19 mars, mais repoussé.
« Le collège électoral est convoqué le dimanche 18 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national et dans les missions diplomatiques et consulaires de la République du Mali à l’effet de se prononcer sur le projet de Constitution », stipule un décret lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye MAÏGA.
Les membres des forces de sécurité voteront par anticipation le 11 juin, est-il précisé.
En reportant le référendum le 19 mars dernier, le Mali avait manqué à une première échéance qui a nourri le doute quant au respect de l’intégralité du calendrier.
« Les électeurs auront à répondre par OUI ou par NON à la question suivante, je cite : “Approuvez-vous le projet de Constitution ?”, fin de citation », a déclaré le porte-parole.
La même source précise que les militaires voteront par anticipation le dimanche 11 juin 2023. La campagne électorale sera ouverte le 02 juin pour prendre fin le 16 juin 2023.
« Ce projet de constitution est un espoir pour le peuple malien d’asseoir et de raffermir notre démocratie », a encore ajouté le Colonel Abdoulaye Maiga.
Pour rappel, le Gouvernement du Mali a décidé, le 10 mars dernier, le report du référendum constitutionnel initialement prévu le 19 mars courant à une date ultérieure.
Ce report se justifiait, selon le gouvernement, « par la ferme volonté des autorités de la transition d’appliquer les recommandations des Assises Nationales de la Refondation (ANR), notamment la pleine opérationnalisation de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE), à travers l’installation de ses antennes dans les 19 régions administratives du Mali et du District de Bamako, dans les plus brefs délais ainsi que la vulgarisation du projet de constitution.
À noter que les imams du Mali se sont opposé au principe de laïcité introduit dans le Projet la nouvelle Constitution. La Ligue Malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité islamique au Mali (LIMAMA) a appelé tous les musulmans patriotes à voter contre le projet de la nouvelle constitution dans sa forme actuelle.
Cette demande a été formellement exprimée lors d’un point de presse à Bamako exigeant, en outre, le retrait pur et simple de l’article lié à la laïcité dans le projet de la nouvelle Constitution du Mali.
Par ailleurs, le ministère malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en collaboration avec le ministère de la Refondation de l’État avait présenté, en juin 2022, à la classe politique malienne un projet de chronogramme des différents scrutins ainsi que des réformes politiques et institutionnelles.


« Le scrutin du référendum était prévu pour le 19 mars 2023, les élections des conseillers des Collectivités territoriales, pour le mois de juin, les élections des députés en octobre et la présidentielle en février 2024 ».
Dans un communiqué rendu public le même jour (5 mai 2023) la Commission de la CEDEAO félicite le Gouvernement de la Transition de la République du Mali pour cette annonce qui constitue, dit-elle, une étape importante dans la mise en œuvre du chronogramme de la transition en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel
«La Commission de la CEDEAO félicite le gouvernement de la Transition pour cette décision qui marque une étape importante dans la mise en œuvre du chronogramme de la transition en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.
La Commission de la CEDEAO réitère sa disponibilité à accompagner le Gouvernement de la Transition tout au long du processus de transition vers un retour à l’ordre constitutionnel», indique le communiqué.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: Info- Matin
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