Deux semaines après la fin de la Coupe du monde de football qui a eu lieu en Russie, une enquête publiée ce dimanche 29 juillet par le Sunday Timesrévèle que le Qatar, pays hôte du prochain Mondial en 2022, aurait mené une campagne secrète de propagande à base d’« opérations noires » pour saper les offres concurrentes.
Cette histoire à tout du scénario d’un film d’espionnage. Avec d’abord les personnages en jeu : un lanceur d’alerte anonyme, des anciens agents de la CIA payés pour espionner les rivaux du Qatar, des journalistes et des blogueurs et d’autres personnalités influentes.
Toutes ces personnes étaient recrutées pour attaquer les candidatures au sein même de leur pays d’origine. Le but étant de donner l’impression qu’il n’y avait aucun soutien de la population pour accueillir la Coupe du monde. Or l’un des principaux critères pris en compte par la Fifa était que ces offres devaient justement bénéficier d’un fort soutien des populations locales.
Les anciens rivaux du Qatar, les Etats-Unis, l’Australie et l’Angleterre étaient les victimes de ces « opérations noires ». Le Sunday Times affirme avoir des preuves. Une série de mail qui détaille très précisément ces activités de sabotage.
Sans surprise, le Qatar affirme avoir strictement respecté toutes les règles de la Fifa pour accueillir la prochaine Coupe du monde. Certaines personnalités politiques, notamment britanniques, ont quant à elles exhorté l’institution en charge du football mondial d’ouvrir une nouvelle enquête.
RFI