Les forces armées maliennes ont adopté une posture offensive après l’hécatombe subie le 30 septembre à Boulkessi. Quatre terroristes ont été tués le 16 octobre au cours d’une opération de ratissage.
Le bilan de l’accrochage survenu le 16 octobre entre une patrouille de l’armée malienne et un groupe terroriste est revu à la hausse. Quatre djihadistes ont été tués au lieu de deux, comme annoncé précédemment dans la journée du mercredi.
La peur est en train de changer de camp avec cette prouesse de l’armée malienne qui n’annonce pas de victimes dans ses rangs.
Le 30 septembre dernier, le scénario était tout autre. Une horde de terroristes ont attaqué les positions de l’armée malienne à Mondoro et Boulkessi faisant une quarantaine morts parmi les soldats maliens.
Le lourd bilan a obligé le Général Dahirou Dembélé, le ministre de la défense, de se déplacer lui-même sur le terrain afin de mieux coordonner la riposte.
Les renforts et réconfort de la hiérarchie miliaire commencent à produire des effets. Plus question de laisser les groupes terroristes se préparer à une autre attaque d’envergure.
Les forces armées maliennes assurent que « les ratissages continuent toujours » en vue de mettre hors d’état de nuire tous les mouvements armés terroristes qui avaient fait de Boulkessi l’un de leurs fiefs.
Source: Malivox