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Nouveau gouvernement : La classe politique dans l’expectative

Fatiguée par neuf mois de veille sans arrêt, pour tenter de limiter les dégâts dans la gestion d’un gouvernement mal composé et mal conduit, la classe politique malienne veut bien retrouver la quiétude avec la nomination de Modibo Kéita pour définir et conduire la politique de l’Etat. Cet ancien Haut représentant du président de la République, pour les pourparlers inter maliens de paix et de réconciliation nationale, fait troisième Premier ministre d’IBK a-t-il des chances de réussir ? La classe politique malienne préfère attendre de voir, et surtout d’avoir des éléments plus tangibles, des résultats. Même si les partis politiques (majorité et opposition) ne se montrent pas hostiles, elle est dans l’expectative.

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D’abord la personnalité du doyen Kéita, ses expériences militent pour le respect et la considération. C’est peut être cela son état de grâce. Au-delà, quel résultat a-t-il laissé dans son ancienne affectation, les pourparlers d’Alger, alors que le président IBK l’a retiré de sa longue retraite, tout comme il l’a fait avec le doyen Bah Ndao pour le ministère de la défense et des Anciens combattants ? Pour bon nombre d’observateurs, ce n’est pas assez, pour qu’on lui gratifie du navigateur. Mais personne n’oublie qu’il s’agit de remplacer un apprenti sorcier nommé Moussa Joseph Mara. Aussitôt, tout est pardonné. Mais on peut ajouter : pour un court temps. Les partis politiques, surtout ceux de l’opposition exigent des actes, des résultats, du président de la République El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, et de son Premier ministre Modibo Kéita. Le règlement de la crise du nord, le dossier de la lutte contre la corruption, dont 2015 sera véritablement l’année à elle dédiée, la justice et la réconciliation, ainsi que la relance économique, sont autant d’échantillons représentatifs de ce que seront les défis du nouveau gouvernement. Pour le Parti pour la Renaissance nationale (Parena), le nouveau Gouvernement est censé donner un nouveau souffle au mandat du Président. « Le Parena salue la rencontre du nouveau Premier ministre, à son initiative, avec la classe politique, contrairement à son prédécesseur qui l’a traitée avec mépris. Le nouveau Premier ministre est le 3ème chef de gouvernement nommé par le président de la République en 16 mois! » Pour le parti du belier blanc, cette instabilité primatoriale et gouvernementale est la manifestation d’une absence de vision au plus haut sommet de l’État. Elle est symptomatique d’une profonde crise politique dans laquelle le pays patauge. Enfin, elle soulève de graves questions sur l’autorité de nomination des premiers ministres successifs. Proposition ou une petite dose de mise en garde ? En tout cas pour le Parena, dans ces circonstances difficiles, le salut du pays réside en: « l’élaboration, à la suite de concertations, d’une feuille de route pour sauver le pays, le desserrement de l’étau de la famille du Président sur les institutions et l’appareil d’État ». Mais le parti présidé par l’opposant et ancien ministre Tiebilé Dramé, est aussi dans l’expectative : « À l’instar du peuple malien, nous jugerons le nouveau Premier ministre et le gouvernement formé le 10 janvier en leurs capacités à: endiguer la dégradation continue de la situation au Nord et l’insécurité grandissante dans les villes et dans les campagnes, à reprendre le contrôle du processus de sortie de crise afin que le Mali cesse d’être spectateur de son destin, à négocier, dans le cadre du dialogue inter-malien, un compromis qui préserve la Nation, la cohésion et la stabilité du pays, traduire devant la justice tous ceux qui sont impliqués dans les malversations financières à l’occasion de l’achat du 2ème avion présidentiel et de fournitures à l’armée, faire toute la lumière sur les événements tragiques des 17 et 21 mai 2014 qui ont conduit à la partition de fait du territoire malien, notamment en rendant publiques les conclusions de l’enquête parlementaire y afférente, alléger les souffrances des ménages et améliorer les conditions de vie du peuple, renforcer la confiance des Maliens en leur pays et en ses institutions par une lutte efficace contre la corruption et une bonne administration de la justice ». C’est dire que le nouveau gouvernement a du pain sur la planche.

Source: Lerepublicainmali

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