La Maison de la presse a servi de cadre le jeudi 6 juillet dernier, au lancement officiel des activités du Mouvement politique Badeya Ton.
Crée courant 2016, les membres de ce nouveau mouvement politique conduit par son président Badra Aliou Dembélé avaient pris d’assaut la salle de conférence de la Maison de la presse à l’occasion de son baptême de feu sur la scène politique malienne.
Parrainé par le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Mahamoud Dicko, le Mouvement Badeya Ton a été créé dans l’objectif d’apporter sa contribution au développement économique, social et culturel du Mali et de l’Afrique.
Placée sous le thème « notre vision et nos objectifs pour le Mali, la rencontre était animée par le président du mouvement, Badra Aliou Dembélé. Il était aidé dans cette tâche par son Secrétaire général, Laya Amadou Guindo, et la présidente de la cellule des femmes, Niouma Diarra.
C’est à travers la lecture d’une déclaration de deux pages que le président Badra Aliou Dembélé a révélé à la presse les missions et les motivations de la création du Mouvement Badeya Ton.
Selon le président Dembelé, c’est après s’être rendu compte de l’état de dépravation et de perte des valeurs sociétales que les membres du mouvement ont décidé de créer un pôle politique qui se fixe pour mission, entre autres, de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, de contribuer à l’instauration de la prospérité au Mali, de participer à la défense des libertés fondamentales et des droits de l’être humain, à la promotion de la démocratie à la démocratie et à la citoyenneté ; de concourir à l’établissement d’un pouvoir fort, légal et légitime ; contribuer à l’augmentation du taux de participation des citoyens aux élections, construire une jeunesse consciente requinquée de nos valeurs et réalités ancestrales.
Le mouvement qui a pour devise, Unité-Travail-Justice, se déclare révolté contre les écarts de langage devenus monnaie courante dans notre pays. « Une portion de la jeunesse malienne qui est à la dérive, est bien loin de représenter toute la jeunesse du pays» déplore Laya Dembélé. C’est pourquoi, il se dit conscient de la nécessité de réaliser le regroupement de tous les maliens, attachés à leurs valeurs religieuses et sociétales dans un organisme d’unité.
Concernant la révision constitutionnelle les responsables de Badeya Ton ont dit, au cours des échanges avec les journalistes qu’ils être neutres pour le moment. « Ce serait injuste de se déclarer pour un camp contre un autre ne ferai qu’élargir la fissure entre fils d’un même peuple » déclare le premier responsable du mouvement.
Représenté dans plusieurs localités du pays, les membres de Badeya Ton se disent prêts à entreprendre le renforcement de leur rang à travers des campagnes intensives d’information sur les objectifs du mouvement.
Mohamed Naman Keita
22 Septembre