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Nord-Mali, la guerre au peigne fin

Quelques jours seulement avant les attentats qui allaient frapper Paris, les équipes d’iTELE ont suivi les troupes françaises engagées au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane. Immersion au sein d’une opération de ratissage dénommée “Vignemale”, dans le nord du Mali. Une lutte contre le terrorisme, loin de la France mais avec le même objectif: empêcher le terrorisme de passer nos frontières.

militaires francais servalDébut janvier 2013, le Mali demandait l’aide de la France pour freiner la progression des groupes armés terroristes qui, après avoir pris le contrôle de plusieurs grandes villes du Nord du pays, menaçaient d’avancer de plus en plus vers la capitale Bamako.

En quelques semaines, l’armée française se positionnait dans le Nord du Mali et certains groupes terroristes se réfugiaient dans les Adrar (massifs) de cette région-là pour échapper aux troupes françaises. En 2014, cette opération, appelée “l’Opération Serval” laissait place à “l’Opération Barkhane”, ne se limitant plus seulement au Mali mais à l’ensemble du Sahel (Niger, Tchad, Mali, Burkina, Mauritanie) avec 3500 hommes répartis sur le territoire.

Alors que la situation dans cette partie du Mali est encore très fragile avec régulièrement des attaques et des mines posées au passage des convois, l’armée française vient de mener une opération simultanée dans le Nord du Mali, près de Tessalit et au Niger. Plus de 1000 hommes ont passé un mois à chercher des armes, des explosifs et des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, dans ces massifs très rugueux aux grottes innombrables.

Source : itele

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