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Nord: la France relègue les casques bleus Chinois et Allemands à des missions secondaires

L’Allemagne a déployé, on le sait, plusieurs milliers de ses soldats au nord-Mali.

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On avait cru, au départ, que les soldats de la Wehrmacht venaient remplacer la France qui, frappée à plusieurs reprises par les attentats terroristes depuis 2013, avait décidé d’orienter l’essentiel de ses forces militaires vers le theâtre du Moyen Orient, contre le groupe Etat Islamique (EI). D’aucuns avaient même pensé que les Allemands prendraient la relève des généraux français dans le commandement des casques bleus de la MINUSMA.

Gardiennage de convois

Mais il semble que la France ne soit pas tout à fait prête  à abandonner ses intérêts sahéliens à son allié allemand. De fait, depuis leur arrivée sur le sol malien, les soldats allemands sont confinés au convoyage des armes et bagages de la MINUSMA. Ils n’exécutent aucune mission offensive qui leur permette de réduire des nids de terroristes ou de s’opposer à une éventuelle attaque rebelle contre des villes maliennes. Pour mieux sécuriser ses convois de matériels, la MINUSMA a même décidé de construire sa principale base au Niger, à 300 kilomètres de Gao, et de s’appuyer, à cette fin, sur l’expertise allemande. Ce trajet est plus court et plus sûr que celui consistant à passer par Bamako pour rallier Gao, soit un millier de kilomètres. Accessoirement, cette base nigérienne permettra aux Allemands de bloquer le flux de refugiés qui part de la ville nigérienne d’Agadez en direction des côtes européennes.

Les Chinois à la même sauce

Autant la France rélègue ses alliés allemands à des tâches subalternes, autant elle maintient les casques bleus chinois dans des missions secondaires. De fait, malgré leur expertise guerrière et leur déploiement massif au nord, les 500 soldats chinois ne s’occupent que de… soins médicaux. Nos sourcres admettent cependant qu’ils sont passés maîtres dans l’art de soigner les blessés de guerre, y compris en plein mouvement de troupes. Leur présence a permis de diminuer le nombre de casques bleus blessés ou malades qu’il aurait fallu évacuer à Bamako, voire hors du Mali.

En tout état de cause, le Mali ne peut compter ni sur l’Allemagne, ni sur la Chine pour sortir du face à face avec la France et échapper au règlement de la crise du nord tel que dicté par Paris. Ce constat a d’autant plus  d’importance car la politique française pourrait se durcir contre notre pays quand viendra à l’Elysée un leader de Droite ou d’extrême Droite.

Tiékorobani

 

Source: proces-verbal

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