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Nord du Mali : Gatia et CMA s’affrontent pour le contrôle de Ménaka

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Ceux qui espéraient que la signature, vendredi 15 mai dernier, de l’accord de paix issu du processus d’Alger, allait conduire à une cessation des hostilités sur le terrain, ont été vite démenti par le cours actuels des choses. Ayant refusé (comme ils l’avaient annoncé) de prendre part  à la cérémonie de signature organisée avec pompe à Bamako, les responsables de la Coordination des mouvements de l’Azawad, le même jours font entendre leurs voix. En effet, au moment où l’accord était signé à Bamako, des localités du nord dont Ménaka étaient sous le feu de la Cma. Au même moment où des villages de Tombouctou étaient harcelés, d’autres combattants de la Cma lançaient l’assaut contre la ville de Ménaka, contrôlée depuis plusieurs mois par le Gatia. Alors que les populations ne voulaient plus voir de combattants de la Cma, les groupes rebelles sont venus, le mercredi puis le vendredi pour tenter de reprendre la localité. Mais, la riposte de la milice d’autodéfense a été à la hauteur de l’agression. Les affrontements qui ont duré plusieurs heures, furent un cuisant revers pour la Cma. Qui, à la fin des combats a fui laissant derrière elle une dizaine de morts et une importante quantité d’armes, de minutions et de véhicules de combat  récupérés par le Gatia. Hier, dimanche, de nouvelles escarmouches entre les mêmes protagonistes, ont obligés les habitants à se terrer toute la journée dans leurs maisons. Ce matin, lundi, on ne signale plus de combats autour de la ville. Mais, il n’est pas évident que la menace soit pour autant écartée. Au contraire, la tension demeure toujours trop forte autour de la ville. Il y a, en effet, des indices pour que Ménaka soit à nouveau le théâtre d’affrontements qui risqueront d’être plus violents. Selon certaines informations, ces derniers jours, les deux camps ont chacun reçu des renforts d’alliés venus de la Libye.

Le 15 mai, après la signature de l’accord de paix, en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etats africains et de la médiation internationale au grand complet (Algérie, UE, UA, CEDEAO, MISSAHEL, MINUSMA, France, USA), des menaces de sanctions ciblées ont été brandi par le Conseil de Sécurité sur la tête de qui s’évertue à ramer à contre courant de la paix, après la signature de l’accord issu de huit mois de négociations à Alger.

Toute la question est à présent de savoir si cette menace aura la même teneur quand il s’agit du gouvernement ou de la Cma ?  Car, les mêmes types de menaces avaient été entendus quand, le 25 février, la médiation a demandé aux parties de parapher le document. Le gouvernement s’est plié à cette décision du médiateur, dès le 1er mars, Alors que, de leur coté, les mouvements rebelles regroupés au sein de la Cma, sont restés constants dans la violation de l’accord de cessez le feu, en multipliant attaques, embuscades et autres méthodes de harcèlements.

 

Source: autre presse

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