Si le ridicule et la honte pouvaient encore tuer au Mali c’est bel et bien à tous ceux qui ont eu comme arme de bataille le mensonge comme moyen de promotion au sein de la scène footballistique malienne pour se faire une assise financière suite à la grave crise qui a secoué le football malien depuis le 10 janvier 2015.
Ainsi pendant plus de deux ans et en complicité avec les plus proches et influents du régime d’IBK, les statuts et règlements généraux de la fédération malienne de football ont été bafoué et violé au su et au vu de tous les maliens. Et tous ceux qui se sont battus pour le respect de ces statuts et règlements généraux adoptés et approuvés en 2011 ont été traités d’aigris, d’égoïstes, d’ignorants et d’obsédés pour les postes du comité exécutif de la fédération malienne de football. Quant aux journalistes sportifs qui ont eu le courage de dénoncer, malgré les propositions alléchantes (argent, voiture), les violations flagrantes et répétées de ces dits statuts, ils ont été traités des moins que rien voire des maudits à la solde des défenseurs de l’application stricte de ces textes. Comme cela ne suffisait pas après la fin du mandat tumultueux de Boubacar Baba Diarra le 8 octobre dernier, une tentative de putsch fut perpétrée au gouvernorat de Bamako par Mamoutou Touré et sa bande d’obsédés aux postes du comité exécutif de la fédération à 22 heures. Mis en échec par le superviseur de la CAF, de la Gouverneure de Bamako, de Salaha Baby et de l’ensemble des membres de sa liste, les ‘’putschistes’’ du football malien se refugient le lendemain 9 octobre dans un hôtel de la place en annonçant la prise du comité exécutif de la fédération malienne de football avec en leur tête Mamoutou Touré dit Bavieux. Ainsi de cette date jusqu’au 31 octobre soit 22 jours, 99% des journaux et radios privés, l’ORTM et L’Essor se sont rivalisés d’imagination et de titres glorieux à l’honneur de ces ‘’putschistes’’ du football malien du 9 octobre 2017 en se donnant à cœur joie. Comme cela ne suffisait pas certains journaux et radios privés ont passé tout leurs temps à traiter le ministre des sports, Housseini Amion Guindo de tous les péchés d’Israël jusqu’à annoncer sa démission pour les uns et pour les autres jusqu’à aller demander à la FIFA de venir former le ministre comme si c’est cette dernière qui s’occupe de toutes les disciplines sportives du pays au nombre de 33. Mais c’était sans compter sur la justice du tout puissant Allah et de la machine infernale et implacable du rapport du superviseur de la CAF, Yahya Ould Ahmad qui allaient s’abattre sur ses usurpateurs, de ses laudateurs et complices à savoir certains proches et influents du régime d’IBK. On peut citer entre autres les ministres du commerce et de la communication, le président de l’Assemblée nationale du Mali et son questeur etc. Ce qui fut fait avec la fin de la mission des émissaires de la FIFA du 1er au 2 novembre dernier et qui ont déclaré à tous ceux qui veulent entendre qu’il n’existe aucun comité exécutif depuis le 8 octobre 2017. Du coup ils ont répété devant les deux candidats et le ministre des sports que leur seul interlocuteur reste et demeure le secrétaire général conformément aux statuts de règlements généraux de la FEMAFOOT en vigueur depuis 2011 dans son article 52. 1. En attendant la décision du conseil d’urgence de la FIFA qui se réunira cette semaine, les ‘’putschistes’’ du football malien du 9 octobre 2017 se sont tous égarés dans la nature. Quant à leurs soutiens et complices, ils n’ont que leur silence pour masquer leur honte.
Saïd
La Mutation