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Non-lieu pour les anciens DG de l’APEJ Modibo Kadjoké, Issa Tiéma Diarra et Sina Damba: Toutes les charges abandonnées par la justice pour insuffisance de preuves

Fin de la quarantaine politique pour Modibo Kadjoké, Issa Tiéma Diarra et Mme Maiga Sina Damba peut-on ainsi conclure.

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Nul n’ignore que tant qu’une procédure judiciaire n’est pas totalement évacuée par la Justice, le suspect ne peut entreprendre certaines initiatives. En tout cas, l’ex-candidat des Républicains à l’élection présidentielle française, François Fillon, ne nous démentira pas. De grand favori en début de campagne, il a dû se contenter d’une troisième place à cause de ses ennuis avec la Justice de son pays. Qui l’avait épinglé pour des supposés emplois fictifs au profit de sa femme et de ses enfants. La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine a fait les frais de la petite bulle que le FBI avait lancée contre elle dans une affaire d’envoi de courriers électroniques via une adresse mail privée. Les fédéraux soupçonnaient Hillary Clinton d’utiliser son propre compte pour transmettre des courriers officiels. Ce qui compromettait dangereusement la sécurité des américains, avait estimé James Comey, ancien directeur du FBI. La petite bulle qui s’était avérée plus tard comme un montage grotesque, a donc suffi pour que le candidat des Républicains, Donal Trump, prenne de l’ascendance sur Hillary le soir du scrutin.

Comme pour dire que tant que la justice n’avait  pas accordé un non-lieu à ses hommes, ils pouvaient mettre un trait, du moins mettre en veilleuse leurs ambitions politiques, surtout pour Mme Maiga Sina Damba et Issa Tiéma Diarra, qui avaient déjà été placés sous mandat de dépôt à la demande du juge d’instruction. Qui avait surestimé les supposées charges qui pesaient sur les trois personnes. Aujourd’hui, ils sont libres d’entreprendre toutes leurs initiatives sans se soucier de ce que demain sera fait.

Rappelons que cette affaire avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Surtout qu’en son temps, Modibo Kadjoké, alors président de la Commission d’organisation du Sommet Afrique-France avait été obligé de quitter son poste pour organiser sa défense et épargner les autorités des pressions que les proches des deux autres en prison exerçaient sur elles à propos de sa supposée liberté.

Georges Diarra

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