En effet, l’étude en question qui portait sur l’impact de la Covid-19 sur la pauvreté des enfants, s’est focalisée sur des données relatives notamment à l’éducation, à la santé, aux logements, à la nutrition à l’assainissement et à l’accès à l’eau.
Bien que cette énième étude dépeint une nouvelle fois un tableau mitigé de la situation des enfants surtout dans les pays pauvres, notamment en Afrique, elle se veut comme une alerte sur la situation de cette couche qui pourrait s’aggraver si rien n’est.
« Des familles qui étaient sur le point d’échapper à la pauvreté ont été ramenées dans leur pays, tandis que d’autres connaissent des niveaux de privation qu’elles n’avaient jamais connus auparavant. Plus inquiétant encore, nous sommes plus proches du début de cette crise que de sa fin », a alerté Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF à l’issue de la publication du rapport sur la présente étude conjointe.
En effet, pour atténuer les conséquences néfastes des impacts de ladite étude multisectorielle, les experts ont beaucoup insisté sur le besoin manifeste d’investissements dans les services sociaux, et d’interventions sur l’emploi et le marché du travail pour soutenir les familles. Car, « les enfants qui perdent leur éducation sont plus susceptibles d’être contraints au travail des enfants ou au mariage précoce et d’être piégés dans un cycle de pauvreté pendant des années » a déclaré Inger Ashing, PDG de Save the Children.
Il faut souligner qu’environ 45 % des enfants dans les 70 pays concernés y compris le Mali, étaient déjà « gravement privés » d’au moins un des besoins essentiels, notamment l’éducation, la santé, la nourriture, le logement.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews