De samedi à lundi soir, les villageois du Plateau ont vécu la terreur. Devant la terreur, c’est le sauve-qui-peut dans le centre du Nigéria.
Dans l’Etat du plateau, au centre du Nigéria, c’est la panique générale, après les attaques de groupes armés qui ont fait au moins 160 morts à Mangu, Bokkos et Barkin-Ladi. C’est le dernier bilan annoncé lundi soir par les autorités locales.
Un premier bilan de 16 morts avaient été annoncé par l’armées nigérane. Mais il a très vite évolué durant le week-end.
“Les hostilités déclenchées samedi se poursuivaient lundi matin”, a déclaré à l’AFP Monday Kassah, le président du conseil du gouvernement de Bokkos, une circonscription située dans cette région en proie depuis plusieurs années à des tensions religieuses et ethniques.