Il s’agit d’un acte rendu possible grâce aux éléments de l’agence de police internationale (INTERPOL), en collaboration avec la police nigériane et béninoise. Pour ce premier exploit, il a fallu l’union de ces trois forces à travers « l’opération Epervier II » pour la sauvegarde de ces 220 personnes victimes de trafic d’êtres humains. Parmi ces victimes, figurent 157 enfants dont l’âge est compris entre 11 et 16 ans.
Selon la police, il s’agit des victimes originaires de Benin, du Togo, du Burkina Faso, du Niger et du Nigeria. Selon « Africanew », ces enfants envoyés dans les régions frontalières de Benin et du Nigeria comme « des marchandises », étaient sommis à des travaux forcés de ménages, de bagagistes voire à des prostitutions quant aux jeunes filles. La police a trouvé un garçon en train de transporter des sacs de riz pesant jusqu’à 40 kg à la frontière Benin-Nigeria aux dires de « Africanew ».
Les premières victimes ont donc été secourues dans la quinzaine du mois courant. Les enquêtes en cours ont pour l’instant permis l’arrestation de 47 personnes et la saisie de certains véhicules d’argent, de téléphones portables ainsi que d’ordinateurs. Coté béninois, les mineurs secourus ont été conduits dans les centres d’accueil avant d’être rendus à leurs parents. Quant au Nigeria, ils ont été pris en charge par l’agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes qui travaille avec des ONG. A noter que des consultations ont été faites à ces victimes d’un côté comme de l’autre par les médecins.
Mamadou Diarra