Au Mali, nous avons malheureusement tendance à constater que les meilleurs font souvent l’objet de cabales par pure convoitise, quitte à ce que cela soit au détriment de l’intérêt général. À ce phénomène qui entrave fréquemment la bonne marche de nombre de secteurs d’activités, la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) et son Directeur Général le Dr Lanfia KOÏTA, n’échappent guère.
En effet, depuis un certain temps, des personnes malveillantes dont les desseins sont d’atteindre les autorités de la transition, s’attaquent de façon incohérente à cette structure et son directeur qui ont été des piliers pour l’économie nationale durant les longs mois de difficultés économiques rencontrés par la transition.Nul n’est sans savoir l’état de délabrement avancé dans lequel la BMS-Sa se trouvait lors de la prise de fonction de l’actuel directeur Général Lanfia Koïta. Nommé à la tête de la structure lors de la 72ème session du Conseil d’Administration de la banque tenu le 30 novembre 2021, Lanfia Koïta qui s’est vu accorder la confiance du Ministre de l’économie et des finances, et a relevé les défis qui lui étaient assignés à sa prise de fonction. En atteste les chiffres du bilan de l’année 2022 rendus publiques lors de la 83ème session du conseil d’administration en mars dernier.Des résultats jamais égalés dans le parcours de la banqueDe janvier 2022 à nos jours, la Banque malienne de Solidarité n’a cessé de cumuler les prouesses et de continue à être l’un des piliers pour l’économie malienne. En témoigne sa position de 7ème parmi les 20 plus grandes banques de l’UMOA. En atteste aussi les résultats de l’exercice 2022 qui excellent et démontrent que les efforts fournis par la direction générale ont payé et cela en juste une année de présence du directeur général Lanfia KOÏTA. En effet, les résultats engrangés par la Banque au compte de l’Année 2022 sont inégalés depuis sa création, malgré la conjoncture économique liée à la guerre Russo Ukrainienne qui a fortement impacté l’économie mondiale en générale. Ainsi à l’image de la transition qui déjoue tous les pronostics, la Banque Malienne de solidarité affiche une hausse de son total bilan faisant d’elle la première banque de la place. De 1 226 769 millions de FCFA au 31 Décembre 2021 le total du bilan est passé à 1 501 721 millions de FCFA au 31 décembre 2022, soit une augmentation de 22,41%.Le résultat avant impôt qui en découle, malgré le contexte socio-économique très difficile est bénéficiaire de 21,011 milliards de FCFA contre 1,513 milliard de FCFA en 2021 ; d’où une hausse de 19,5 milliards soit un taux de 1300%. Les emplois globaux quant à eux se chiffrent à FCFA 960 309 millions au 31 décembre 2022 contre FCFA 773 939 millions au 31 décembre 2021, soit une progression de 24,08%. Pour ce qui est des ressources globales, celles-ci se chiffrent à FCFA 815 435 millions au 31 décembre 2022 contre FCFA 830 488 millions au 31 décembre 2021, soit une régression de 1,81%.Ces performances que la banque a réalisées en une année ont fortement bénéficié à l’économie malienne et à tous les secteurs d’activités. Il ressort en effet de la 83ème session du conseil d’administration que la BMS Sa est intervenue dans tous les secteurs d’activité notamment de l’industrie alimentaire, du coton en passant par les intrants agricoles, qui ont été financés par la Banque. L’institution bancaire compte aussi à son actif qui des accompagnements indirects en faveurs de l’État du Mali.De l’effectivité de la mise en œuvre des objectifs assignés par le conseil d’administrationDe toute évidence, ces records n’auraient pu être atteints si l’équipe dirigeante n’était pas assidue. C’est grâce à la diligence de cette équipe avec en tête le Dr Lanfia KOITA, que la BMS SA aujourd’hui « renait de ses cendres ». Parmi les objectifs phares a lui assignés par le conseil d’administration a sa prise de fonction en janvier 2022, et qui ont été atteints avec brio, on retrouve notamment L’augmentation des fonds propres de la Banque à hauteur de 45 Milliards FCFA réalisée en Mai 2022, afin d’absorber les chocs de dépréciation du portefeuille à risques ; Le règlement définitif du dossier SICG en août 2022 qui constituait une menace sur les fonds propres pour près de 30 Milliards FCFA ; La réalisation de plusieurs missions d’audit externes qui ont permis à la Banque de mieux identifier ses principales menaces et les actions à mener pour les juguler ; La mise en œuvre d’un nouvel organigramme et d’une gouvernance adaptée, approuvés par le Conseil d’administration du 02 Septembre 2022 ; Le lancement d’un Programme de transformation depuis Novembre 2022 ayant pour objectif de redresser la Banque et d’élever ses pratiques aux meilleurs standards en la matière, que ce soit en matière de contrôle interne, de gestion des risques, de gestion des ressources humaines, d’organisation commerciale, de gestion des engagements ; Le renforcement des actions de formation tant sur place qu’à l’extérieur en faveur du personnel, de 2022 à nos jours pour le renforcement de ses compétences professionnelles ; La prise en charge d’une part essentielle des constats et insuffisances relevés par les rapports de la Commission bancaire suite à ses missions conduites en 2022, dans un délai très court ; La définition et la mise en œuvre d’un plan de redressement des fondamentaux de la Banque et impliquant la mise en œuvre de mesures de redressement d’urgence afin que la Banque se remette en conformité avec la réglementation et les meilleures pratiques en la matière ; L’amélioration de la gestion des engagements de la Banque à travers l’institution d’une entité en charge de la Gestion préventive des engagements et d’une Direction dédiée en charge du Recouvrement à même d’améliorer la dynamique de recouvrement des créances ; L’acquisition de plusieurs solutions informatiques ; L’amélioration du climat social à travers l’intégration d’une cinquantaine d’intérimaires, la mise en place des prêts avantages en faveur des collaborateurs et la révision des conditions salariales de plusieurs collaborateurs.Des résultats qui bénéficient indéniablement à l’économie malienne et qui ont engendré des envieux qui tentent tant bien que mal de déstabiliser l’institution Bancaire et par la mémé occasion la transition. Une situation d’ores et déjà portée à la justice par la Direction générale de la BMS-SA.
Awa Chouaïdou TRAORE – NOUVEL HORIZON