L’Algérie est disposée à accueillir en juin les négociateurs du gouvernement et des groupes armés du Nord. L’annonce a été faite lundi par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration à la presse en marge de la 17e conférence ministérielle du Mouvement des Non-alignés (MNA) qui se tenait à Alger, le chef de la diplomatie algérienne a souligné « l’intérêt exprimé par les mouvements maliens, le soutien du gouvernement algérien aux négociations de paix et la disponibilité des gouvernements des pays du Sahel à apporter leur aide pour assurer le succès de cette démarche ».
Ce n’est pas la première fois qu’Alger va servir de cadre pour des négociations dans les crises du Nord. Le 4 juillet 2006, le gouvernement et un mouvement de la rébellion dénommé « Alliance démocratique du 23 mai pour le changement » y avaient signé un accord pour mettre fin à une insurrection armée déclenchée en mai de la même année.
Déjà au début des années 90, les accords de Tamanrasset avaient ouvert la voie à la Signature à Bamako du Pacte national avec les groupes armés, mettant fin à une autre rébellion.
SOURCE / ESSOR