La piscine de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) a abrité, samedi 6 octobre, la 5è édition de la compétition populaire de natation. L’événement était présidé par le président de la Fédération malienne de natation (FMN), Mamourou Bouaré.
Comme son nom l’indique, la compétition populaire est un tournoi ouvert à l’ensemble des nageurs, toutes catégories confondues. Placée sous le signe de la paix, de la réconciliation et de la cohésion sociale, cette cinquième édition a rassemblé une cinquantaine de nageurs issus des différentes ligues du pays. Ils se sont affrontés dans quatre épreuves à savoir : nage libre, brasse, papillon et dos.
Les deux épreuves féminines (50m nage libre et 50m brasse) ont été dominées par Fatoumata Konaté, qui a toujours terminé la course devant Aïssata Konaté et Aïssata Diabaté. Tout comme Fatoumata Konaté, Mamadou Fofana a aussi remporté deux médailles d’or dans les épreuves de 50m brasse et 50m dos seniors. L’épreuve de 50m nage libre avenir (réservée aux enfants, ndlr) a vu la victoire du jeune Bagnamé Sacko, qui a franchi la ligne d’arrivée devant Appo Dao et Mody Diawara. L’épreuve de 50m nage libre seniors a tourné à l’avantage d’Amadou Doumbia qui n’a laissé aucune chance à ses deux adversaires du jour Ibrim Soumaré et Hadi Traoré. Sékou Abbé Traoré s’est hissé sur la plus haute marche du podium dans l’épreuve de 50m nage libre réservée aux cadets alors que celle de 50m brasse avenir (catégorie des enfants, ndlr) a été dominée de la tête et des épaules par Bakoroba Diabaté. Les deux épreuves de 50m papillon (seniors et cadets) ont respectivement tourné à l’avantage de Ibrim Soumaré et Nouhoum Tounkara.
« La compétition de cet après midi (samedi ndlr), est une compétition populaire. Dans cette compétition, l’inscription est individuelle, c’est-à-dire, que les athlètes n’ont pas besoin d’être dans un club ou affilié dans une ligue pour participer. C’est une compétition qui est ouverte à tout le monde », a indiqué le président de la Fédération malienne de natation, Mamourou Bouaré. Et d’ajouter : « Pour cette 5è édition, on a enregistré plus d’une cinquantaine d’inscription ». Le patron de la natation malienne a aussi déploré la faible participation, des filles qui étaient au nombre de quatre. « Le seul point noir a été l’inscription féminine. Sur les cinquante participants, il n’y avait que quatre demoiselles, or toute compétition a besoin de respecter le genre », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Chaque fois que nous avons des invitations au niveau international, on nous exige la présence d’au moins une femme s’il y a deux garçons. Je lance donc un appel aux jeunes filles de venir apprendre à nager », a conclu Mamourou Bouaré.
Boubacar THIERO
L’Essor