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NARA : L’insécurité paralyse les aller -retours

Sejourner à Nara est un défi pour de nombreuses personnes tant les attaques contre les symboles de l’Etat sont monnaie courante.

nara ville region

Il est lundi, jour de foire hebdomadaire de la ville de Nara. De passage dans le cercle, avec quelques confrères, nous décidons d’y faire un tour avec le plaisir de découvrir cette grande ville.
A part la préfecture, l’hôtel de ville et quelques structures, les bâtiments coloniaux sont toujours occupés par des services étatiques. Nara est une ville non loin de frontière avec la Mauritanie. Les commerçants mauritaniens fréquentent le marché et font de bonnes affaires. Les charrettes tirées par les ânes, taxis des forains là-bas, créent des embouteillages en plein milieu du marché. Mais, les commerçants et clients se pressent à retourner chez eux avant la tombée de la nuit pour n’y sortir que le lendemain en raison de l’insécurité.
Nara se transforme la nuit en une ville fantôme, sans trace de vie humaine au-dehors. Les picK-up des forces armées patrouillent à travers la ville. La situation sécuritaire y oblige.
Cette situation sécuritaire dans la cité de Hawa Niamey Keïta (Nara) reste préoccupante. Des bandits armés s’attaquent aux symboles et représentations de l’Etat. La Forêt de Gringalet (forêt de Wagadou) est le nid des bandits armés. Ils profitent de l’état de la route pour commettent leurs forfaits.
La dernière en date est celui de l’enlèvement du Commandant de la brigade (CB) de la Gendarmerie de Guiré. En mission mardi 17 octobre, son véhicule a été attaqué par des bandits armes sur l’axe Kaloumba-Mourdhia, long de 55 km. Bilan: le chauffeur assassiné, le CB pris en otage et le véhicule emporté.
En plus des représentants de l’Etat et des collectivités qui sont obligés d’élire domicile ailleurs, cette insécurité touche aussi les ONG chargées de la mise en œuvre des projets de développement dans le cercle de Nara. L’accès à certaines zones d’intervention devient de plus difficile et périlleuse, confie un représentant du projet sur place. « L’insécurité constitue l’une des grandes difficultés » explique-t-il. Nara est placé en zone rouge par l’Etat français.
Kadiatou Mouyi Doumbia
(envoyée spéciale)

 

Source: lesechos

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