Le contexte socio-politique dans lequel se trouve le Mali est d’une délicatesse qui fait beaucoup réfléchir. Les avis sur cette crise qui secoue le nord du pays depuis maintenant presque 5 décennies, divergent. Et en plus de cela, la révision constitutionnelle a créée une vague de contestation de la part du peuple qui s’y oppose en grande majorité. Si certains accusent la France d’être à l’origine de ces problèmes, d’autres renvoient la faute aux maliens eux-même.
Les artistes engagés comme Mylmo par exemple, s’en prennent plutôt aux deux côtés, la France et les fils du Mali. Selon N’sahel, les soi-disant révolutionnaires sont des opportunistes dans l’obscurité. D’abord, il pense que le Mali est victime du néo-colonialisme de la France. Ensuite, il argumente qu’il est aussi victime d’intérêt personnel de ses propres fils. Mylmo dans son argumentation va jusqu’à dire que personne n’aime le Mali, de la majorité à l’opposition en passant par les élites et la population. Ce qui engendre finalement une anarchie redoutable qu’il faut dénoncer. Le dénonciateur malheureusement aussi est perçu comme un ennemi a abattre.
Il interpelle alors tout le monde en demandant de se concentrer sur l’essentiel qui est cet objectif que nous avons en commun à savoir le Mali.