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MPFEF : Célébration de la 12ème édition de la Journée Internationale de la Fille autour de la place des filles dans la refondation du Mali

A l’instar des autres pays du monde, le Mali a, sous l’initiative du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, célébré la journée Internationale de la fille ce mercredi 11 octobre 2023. C’était au centre international de conférences de Bamako. La cérémonie était placée sous la haute présidence du président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

La salle de conférences du CICB a refusé du monde ce jour-là. Plusieurs personnalités notamment le premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le ministre de la justice et des droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué, le ministre de la réconciliation, de la paix et de la cohésion nationale Ismael Wagué, le ministre de la refondation de l’Etat, Ibrahim Ikassa Maïga, le Gouverneur du district de Bamako, le coordinateur des chefs de quartiers de la commune III, Madame la représentante du maire du district de Bamako, madame le maire de la commune III, les représentants des agences du système des nations unies, les représentants des services techniques de l’Etat et les représentants des organisations de la société civile nationale et internationale, le président du parlement des enfants du Mali ont honoré de leur présence cette cérémonie mettant au centre la fille comme un vecteur de refondation de l’Etat.

Tenant compte du contexte actuel du pays où les plus hautes autorités de la transition se sont engagées dans le processus de la refondation de l’Etat, le thème dédié à cette journée internationale de la fille était : « Pour la refondation de l’Etat : les filles comptent ! »

Outre les personnalités suscitées, les enfants, adultes, vieux venus de partout se sont mobilisés pour magnifier cette journée qui expose les difficultés majeures que traversent les filles au Mali et pour trouver des pistes de solutions afin que celles-ci soient un vecteur de changement dans la société. Plusieurs prestations ont émaillé la cérémonie riche en couleurs. De la poésie au film documentaire axé sur les témoignages de quelques filles leaders, en passant par le skeckt, rien n’a été ignoré pour permettre au public de découvrir les potentiels de la fille et de comprendre qu’accorder une attention particulière à la fille, est un geste de construction d’une nation épanouie.

Prenant la parole pour la circonstance, le président du Parlement des enfants du Mali, Imarrane Ag Mohamed a salué l’implication des enfants dans le processus de la refondation de l’Etat. Par ailleurs, il a tenu à souligner que le droit à l’éducation reste un grand défi surtout au nord et au centre du pays par la fermeture de plusieurs écoles et finit par demander une audience avec le président de la transition Assimi Goïta pour échanger à vive voix sur les problèmes des enfants du Mali.

Initiatrice de la cérémonie, Madame le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Docteure Coulibaly Mariam Maïga a commencé son intervention par les remerciements adressés aux autorités de la transition et à tous les partenaires qui œuvrent d’arrache-pied pour la promotion de la protection des droits des enfants et qui soutiennent cette journée internationale dédiée aux filles. Elle mit un accent sur les principales raisons de la célébration d’une telle journée. « Dans nos familles, quartiers, villages, villes et un peu partout dans le monde, nos filles et nos adolescentes du fait de leur féminité et de leur vulnérabilité, sont exposées, soumises à des cas de violences, d’analphabétisme, de déscolarisation, de mariages d’enfant forcés, de traite de personnes, de grossesses précoces, de maladies sexuelles, etc. Face à ces maux qui frappent nos filles et qui sapent aussi les efforts de développement de nos pays, la communauté internationale et les Etats de concert se devaient d’apporter des pistes de solutions afin d’éradiquer ces fléaux. », a-t-elle expliqué. En poursuivant, elle mentionnera que cette journée est un cadre favorable d’échanges entre acteurs étatiques et non étatiques pour évaluer les progrès réalisés, identifier les défis, développer des stratégies en vue de prendre des mesures appropriées pour permettre aux filles d’accéder aux services sociaux de base pour réaliser leurs pleins potentiels.

Pour prouver son engagement à défendre les droits des filles et leur rôle dans la refondation de l’Etat, le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a décidé de consacrer une semaine entière à la célébration de cette activité. Au cours de cette période dénommée « semaine de la fille de refondation », il y aura des activités socio-éducatives, des conférences-débats, des remises de kits en vivres et en non-vivres aux filles des familles déplacées, d’échanges sur l’autonomisation des filles en situations difficiles, des communications médiatisées… à Bamako et dans les autres régions du pays, a-t-elle souligné. En clôturant son allocution, elle dira que la fille a un grand rôle à jouer dans la construction d’un pays.

Quant au premier ministre Choguel kokalla Maïga, il précise que la question des droits de l’Homme en général et ceux des enfants en particulier, est au cœur des priorités du gouvernement de la transition et le thème de la journée correspond parfaitement aux objectifs du gouvernement de la transition. « Le chantier de la refondation est vaste, il constitue pour les enfants notamment pour les filles une opportunité à saisir pour non seulement amener les populations en général et les enfants en particulier à rompre avec les mauvaises pratiques et les mauvais comportements mais aussi à promouvoir l’excellence, la transparence, la bonne gouvernance, les valeurs sociétales et républicaines à travers le respect des principes de l’Etat… », a-t-il laissé entendre. Il finit par prodiguer des conseils aux enfants en leur interpellant au respect des parents, des supérieurs, des instructeurs, des aînés, des lois de la république, des valeurs de la société pour contribuer à la refondation de l’Etat. Cela a été suivi par un rappel des faits historiques pour conscientiser la jeunesse à œuvrer et se sacrifier pour un Mali souverain et épanoui.

Dans une interview accordée à la presse, le ministre de la refondation de l’Etat dira que les enfants surtout les jeunes filles doivent intégrer la vision du Malikura pour bâtir le Mali.

Adama B. SAGARA

Source : LE PAYS

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