Hier, vendredi 28 août, le journaliste Paulo Machava a été assassiné en plein centre de Maputo. Il était spécialisé dans l’investigation criminelle. Selon la police, des assaillants, à bord d’un pick-up blanc, auraient tiré entre quatre et six coups de feu, touchant mortellement l’enquêteur, avant de prendre la fuite.
Agé d’une cinquantaine d’années, Paulo Machava faisait son jogging quotidien près de son domicile avant de se rendre au travail. Editeur d’un média électronique, le Diario de Noticias, ce journaliste expérimenté dirigeait également un établissement hôtelier.
Pour le journaliste Machado da Graça de Correio da Manha et de l’hebdomadaire Savana qui l’a bien connu, il est difficile de savoir s’il a été tué parce qu’il a le statut de journaliste.
« C’est quand même un journaliste de plus qui a été tué »
En tout cas, lui ne se sent pas menacé : « Je ne sais pas pourquoi il a été tué mais c’est quand même un journaliste de plus qui est tué. Et ça, ça ne nous donne pas une idée d’une société très saine. Malheureusement, c’est quelque chose de fréquent, pas seulement avec des journalistes. On a eu récemment le professeur Gilles Cistac à qui on a fait la même chose. C’est quand même très troublant ».
Source: RFI