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Moussa Mara, candidat à la prochaine présidentielle : Promouvoir l’unité dans la diversité pour un Mali debout et prospère

Moussa Mara est candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ! Une intention officialisée par une déclaration qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux le 8 avril 2018. Naturellement, il ne change pas le cap de l’unité puisque sa candidature est placée sous le signe du rassemblement des forces de la nation pour faire face aux défis actuels et futurs.

 «L’heure de nous rassembler a sonné» ! L’alerte est donnée par Moussa Mara dans sa déclaration de candidature à la présidentielle publiée le 8 avril 2018. Tirant les enseignements de «toutes sortes de divisions» (politiques, ethniques, religieuses et sociales) qui ont conduit la nation au bord du chaos, ce jeune leader politique prône l’unité pour recoudre le tissu social et aboutir au changement politique et à l’émergence économique.

«Je me tiens devant vous aujourd’hui pour appeler tous les Maliens à se rassembler pour l’unité de notre belle nation, riche par son histoire, sa culture et sa diversité», a-t-il exhorté. Et qui mieux que lui peut symboliser l’unité dans la diversité ethnique et religieuse que ce candidat né d’un père chrétien et d’une mère musulmane ? «Ma famille est très diverse et accueille des ethnies de l’ouest, du sud, du centre et du nord de notre pays. J’ai été élevé sous l’autorité très stricte et la bienveillance de ma mère principalement, dans un environnement où la discipline, l’humilité, le respect d’autrui et de la différence étaient de rigueur», rappelle Mara.

«Impressionné par l’impact que de grands hommes politiques ont pu avoir sur les civilisations, l’envie de m’engager dans les causes collectives commença à germer en moi et n’a jamais cessé de grandir», explique celui qui indique avoir passé le plus clair de son temps dans la bibliothèque du lycée Askia Mohamed à lire avec «avidité des livres d’histoire et de politique».

Tout au long de son parcours professionnel, il a su «rester proche des populations et accessible». Ce dont les populations des quartiers de la commune IV peuvent témoigner. Ces dernières années, il a été constamment présent auprès des populations, surtout des jeunes et des femmes, pour partager leurs préoccupations et donner un corps à leurs attentes par des réalisations concrètes. Et il continue encore aujourd’hui, inlassablement, à recevoir, à écouter et à apprendre des Maliens… Mieux, il s’efforce de «contribuer à la résolution de leurs problèmes quelles que soient leurs appartenances politiques, sociales ou religieuses».

Conscient des défis pour avoir partagé les préoccupations du peuple

A l’annonce de sa candidature, certains n’ont pas manqué de lui rappeler les défis de l’heure sur les réseaux sociaux. L’accès permanent à l’eau et à l’électricité à moindre coût grâce aux énergies renouvelables est cité par de nombreux citoyens comme une urgence. Ils attendent aussi ses propositions par rapport à «la nécessaire refondation du système éducatif public» qui est un élément déterminant de l’avenir du Mali… «Il faut que le budget national serve à résoudre les problèmes liés à l’éducation, à la santé, à l’eau et à l’énergie. L’argent public doit servir à cela et non à entretenir les gouvernants et leurs complices», insiste une activiste…

Ces défis, l’homme semble les connaître pour avoir largement partagé les préoccupations de ses compatriotes. «J’ai parcouru 40 cercles, plus de 200 communes que compte notre pays et 50 pays en dehors du Mali pour aller à la rencontre des Maliens là où ils vivent. Cela m’a permis de mesurer pleinement les défis, les réalités et les difficultés auxquels sont confrontées nos populations mais aussi les énormes potentialités de notre pays. À leur contact, j’ai mieux compris le Mali», a assuré l’ancien Premier ministre.

En décidant, ce 8 avril 2018, de se positionner dans le starting-block, Moussa Mara s’est engagé à déployer toute son «énergie pour restaurer la confiance» entre Maliens. En tant que candidat, promet-il, il sera le leader sur des sujets pour lesquels il a toujours livré un combat acharné. «Ce sont des convictions que j’ai fermement défendues en tant qu’acteur du secteur privé, membre de la société civile, maire de la commune IV de Bamako, ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Premier ministre et en tant que simple Malien soucieux de son avenir», ajoute-t-il.

Cet engagement commence par le rajeunissement du leadership dans un pays où 4/5 des populations ont moins de 30 ans : «Nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir un leadership qui recycle les mêmes recettes depuis des décades, sans succès. Notre pays a un besoin ardent d’idées novatrices, pragmatiques et concrètes portées par des responsables neufs et à même de répondre aux aspirations de chaque citoyen.»

La corruption occupe une place de choix parmi les fléaux selon cet expert-comptable : «Nous vivons dans un pays où la richesse est détenue par une minorité au détriment du reste de la population. La lutte contre la corruption des élites est un impératif». Il est ainsi déterminé à «libérer le potentiel» du Mali et à réaffecter les ressources à des projets qui profitent à tous par grâce à «une gouvernance exemplaire, équitable et soucieuse de tous».

Un leader qui ne croit pas à la fatalité et aux recettes miracles

Le bien-être des Maliens a toujours été une préoccupation du jeune leader politique pour qui «le Mali ne doit pas se résumer uniquement à Bamako». Ainsi, insiste-t-il, aucun citoyen, aucune zone rurale ne doit être laissé pour compte : les besoins des Maliens doivent être satisfaits là où ils vivent pour qu’ils ne soient pas obligés de venir dans la capitale pour se soigner ou pour trouver un emploi.

Le candidat prône également «une décentralisation effective et profonde du Mali» afin de créer «les conditions de la promotion de nos diversités, de l’épanouissement des Maliens, du développement à la base et du renforcement de notre unité pour un Mali debout et prospère». Et pour lui, le Mali, c’est d’abord les agriculteurs, les commerçants détaillants, les salariés modestes du public et du privé, les artisans, cette multitude de débrouillards du secteur informel, les personnes souffrant de handicap, les chômeurs, la jeunesse qui perd tous les jours de l’espoir. «C’est à eux que je m’adresserai prioritairement et c’est d’abord pour eux que je suis engagé», assure Moussa Mara.

Après un diagnostic exhaustif et clairvoyant, celui qui sera l’un des plus jeunes candidats à la présidentielle est arrivé à la conclusion que les problèmes du Mali ne sont pas «une fatalité» et peuvent être résolus compte-tenu des nombreux talents disponibles qui croient en l’avenir. La condition, précise-t-il, est l’unité autour d’un «projet commun» pour «démanteler la politique qui nous divise depuis l’indépendance et qui consacre la victoire des uns sur l’humiliation des autres». Dans cette optique, il promet de prendre langue avec d’autres partis politiques, mouvements et individus pour constituer «une grande coalition». Et cela, parce qu’il juge que «le temps du président miracle est révolu» et il a la «ferme intention de gouverner de manière inclusive et transparente».

Son projet de société est attendu dans les semaines à venir pour étayer les axes autour desquels il compte «transformer le Mali d’aujourd’hui», fraction par fraction, village par village, ville par ville, région par région, à l’intérieur et au bénéfice de la diaspora.

Marié et père de trois enfants, le président et fondateur du parti Yèlèma en 2011 est l’auteur de plusieurs ouvrages dont «Les reflets pour une meilleure nation» (2006), «Un diagnostic de l’Etat du Mali» (2011), «Les moyens d’amélioration de l’Etat malien» (2012), «Jeunesse Africaine» (2016) et «Le Mali entre vents et marées, 2015-2017» dédicacé le 15 février 2018 dans le cadre de la rentrée littéraire.

C’est donc un jeune leader qui s’est illustré dans de nombreux domaines qui brigue aujourd’hui la magistrature suprême pour la seconde fois. En misant sur le vote de la majorité de l’électorat, les femmes et les jeunes. Et quel que soit le verdict des urnes le 29 juillet prochain, «le leadership, l’engagement et la détermination au service des Maliens» resteront toujours son credo et il croit en son destin et en un avenir radieux pour sa patrie, le Mali !

Moussa Bolly

 

Un parcours atypique pouvant aboutir à Koulouba

Expert-comptable associé au Cabinet Diarra de 1997 à nos jours, Moussa Mara est né le 2 mars 1975 à Bamako. Ce jeune loup de la classe politique a été maire de la Commune IV du district de Bamako de 2009 à 2013. Il sera ensuite ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville de septembre 2013 à avril 2014 avant de se voir confier la Primature du 5 avril 2014 au 9 janvier 2015 par le président Ibrahim Boubacar Kéita. A 39 ans, il devenait ainsi l’un des plus jeunes Premiers ministres de l’histoire du Mali.

Après avoir fourbi ses armes dans la Ruche (Adéma-PASJ), Moussa Mara fait sa vraie apparition dans la classe politique en indépendant. En effet, en 2004, il a présenté une liste indépendante de jeunes aux élections municipales dans la commune IV de la capitale. Une liste invalidée par le tribunal administratif car «aucun candidat n’est inscrit sur la liste électorale». Une première peau de banane de ses adversaires politiques qui ont toujours craint de l’affronter dans les urnes aux élections de proximité.

En 2007, Moussa Mara se présente avec une liste indépendante et met en ballottage défavorable la liste d’Ibrahim Boubacar Keïta, alors président du Rassemblement pour le Mali (RPM). Il est battu au second tour avec 48,5 % des voix. Mais, les tractations politiques ont beaucoup pesé dans la victoire de son adversaire.

Lors des communales d’avril 2009, ce jeune leader visionnaire et dynamique présente une liste indépendante dans la commune IV et arrive en tête avec 14 sièges sur 41. Mais, le 30 juillet 2009, saisi par plusieurs candidats pour des irrégularités, le tribunal administratif annule les élections dans cette circonscription électorale. Une annulation confirmée le 26 novembre par la Cour suprême. Moussa Mara va confirmer sa suprématie dans cette municipalité, remportant la partielle du 6 février 2011 avec 19 sièges sur 41. C’est donc fort naturellement qu’il est brillamment réélu le 7 mars 2011 maire de la commune IV par le conseil municipal.

Le parcours politique de Moussa Mara a été quelque peu entaché par sa visite à Kidal le 17 mai 2014 en tant que Premier ministre. Sa présence sans compromis avec la CMA provoque une reprise des combats entre les Forces armées maliennes et les groupes armés du MNLA, du HCUA et du MAA soutenus par une horde de mercenaires sahraouis.

Le 21 mai, les autorités maliennes ont lancé une offensive avec près de 2 000 soldats pour tenter de reprendre Kidal. Mais, ils sont mis en déroute par les rebelles qui reprennent le contrôle total de la ville et s’emparent de plusieurs autres villes du Nord du Mali dans la foulée.

Même s’il avait été accueilli en héros à son retour à Bamako le 18 mai 2014, acclamé à l’aéroport par plusieurs centaines de manifestants ainsi que le président IBK et plusieurs proches, les relations entre le Chef de l’Etat et son Premier ministre vont vite se détériorer. C’est ainsi que le Chef du gouvernement a présenté sa démission le 8 janvier 2015. Sans doute que ses adversaires vont se servir de cet épisode sanglant de Kidal pour essayer de l’abattre comme ils l’ont toujours fait ces dernières années. Mais, Mara est autant coupable que le président IBK et l’actuel Premier ministre, SoumeylouBoubèye Maïga, qui était, à l’époque, le ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Tout comme il est indéniable que, ces derniers mois, l’homme a pris du poids politique et a gagné en expérience. A noter que c’est la seconde fois que le jeune Mara brigue la magistrature suprême. Le 28 juillet 2013, il était dans le starting-block du premier tour et a réalisé le score de 1,5 % des voix.

Ces dernières années, aucun leader politique n’a pu rivaliser avec lui sur les visites de terrain pour aller à la rencontre des Maliens de l’intérieur et de la diaspora pour recueillir leurs préoccupations, écouter leurs conseils et s’approprier leurs attentes. Surtout que, dans ce qui ressemble à un chaos généralisé dramatiquement vécu depuis des années par des Maliens dépités de leur classe politique, des idées constructives émergentes sont souhaitées pour redonner espoir au peuple !

Même si la réalité des urnes est toute autre, on pourra tout reprocher au candidat Mara sauf qu’il n’est pas au fait des réalités du pays et des préoccupations réelles de ses concitoyens !

M.B

La réputation d’un bâtisseur intègre

Même s’il n’est pas resté à la Primature aussi longtemps qu’il aurait souhaité (5 avril 2014-9 janvier 2015), Moussa Mara a retenu l’attention des partenaires techniques et financiers par les actes posés dans le sens de l’amélioration des indicateurs socioéconomiques du pays. Et en commune IV du district de Bamako, il a la réputation d’un bâtisseur intègre et déterminé. Quelques réalisations à son actif dans cette commune :

– pavage et aménagement de voies et de collecteurs à Lafiabougou et Djicoroni pour environ 3 milliards de F Cfa

– réalisation d’aires de sport pour 20 millions de F Cfa

– construction du dépôt de transit à Hamdallaye sur financement Lux-Développement pour 25 millions de F Cfa

– réalisation de la maison des jeunes de la commune IV pour 48 millions de F Cfa

– réalisation de caniveaux à Djicoroni pour 40 millions de F Cfa

– réalisation de pavage aux abords du cimetière de Lafiabougou pour près de 26 millions de F Cfa

– réalisation de caniveaux à LafiabougouDjissourountou pour plus de 30 millions de F Cfa

– clôture du dépôt de transit de Lafiabougou pour un montant de 24 millions de francs Cfa

– réalisation du dispensaire et de la maternité de Kalabambougou pour 31 millions de F Cfa

– mise en œuvre du projet ACI 2000 visant à raccorder la zone ACI aux autres ensembles de quartiers de la commune à travers un projet intégrateur pour un coût de 1,540 milliard de F Cfa

– régularisation de la situation foncière des personnes démunies dans tous les quartiers de la commune, majoritairement à Kalabambougou, et mise à disposition d’un espace de 40 hectares en cours de bornage pour dédommager les personnes victimes de spéculations foncières.

 Le Matin

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