Le 15 Mai 2015, date de la signature du document issu des pourparlers inter maliens pour la paix et la réconciliation, restera une date mémorable dans l’histoire de la République du Mali. Elle consacre, nous osons l’espérer, le retour définitif de la paix au Mali.
Le Mali de Soundiata, d’Askia Mohamed et de Firhoun a vibré à l’unisson de ses filles et de ses fils au rythme de la paix.
Quand la patrie est en danger, nous devons taire nos divergences pour la sauver. Ce message a été bien compris par l’Opposition qui s’est Mobilisée pour dire que le Mali est au dessus d’un Homme fut-il le président de la République. Les leaders religieux ne sont pas restés en marge de cette Mobilisation du très respecté et très populaire Chérif Ousmane Madani Haidara au président du Haut Conseil Islamique l’imam Dicko, en passant par les représentants des églises catholique et protestante les chefs spirituels ont joué leur partition dans la résolution de cette crise. Ils ont été des véritables artisans de la paix, ils sont allés parler du Mali au-delà de nos frontières donc ils méritent la reconnaissance de la nation. Que dire des organisations de la société civile qu’elles soient du nord ou du sud. Et la presse ?qu’elle soit nationale ou internationale, elle a contribué à relayer l’information. Elle a sensibilisé l’opinion nationale et internationale en dépit de ses moyens souvent rudimentaires. La seule chose que nous avons déplorée est non seulement l’absence de la CMA à la cérémonie solennelle de signature de l’accord, mais aussi le regain de tension dans le septentrion malien. Vivement la grande cérémonie regroupant l’ensemble des acteurs afin que le Mali se lance dans le combat pour le développement harmonieux de son territoire.
Youssouf Sissoko
source : Inf@sept