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MORT DE L’AGRESSEUR D’ASSIMI GOÏTA : La CNDH veut une enquête indépendante

L’annonce, le dimanche 24 juillet 2021, de la mort de l’homme accusé d’avoir tenté d’assassiner le président de la Transition, le mardi 20 juillet dernier, ne cesse de susciter de nombreuses questions et des suspicions. C’est pourquoi, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) demande une enquête indépendante.

 

Contre toute attente, les autorités maliennes ont annoncé dimanche soir dans un communiqué la mort de l’agresseur du président de la Transition et une autopsie aurait été ordonnée pour déterminer les causes du décès de ce jeune qui a tenté d’intenter physiquement à Assimi Goïta.

Les autorités sont restées très laconiques sur les événements. Elles expliquent qu’au cours « des investigations, l’état de santé du prévenu s’est dégradée ».

D’abord admis à l’hôpital Gabriel Touré, l’homme a ensuite été transféré à celui du Point G., où il a fini par succomber.

Pour la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), il s’agit là d’une mort en détention, et il faut donc qu’une enquête soit immédiatement diligentée.

« C’est toujours inquiétant une mort en détention. Cela corrobore vraiment nos préoccupations depuis un certain moment. Dans nos différents rapports, nous évoquons les cas de violation des droits des détenus : en plus de la surpopulation carcérale, il y a des traitements inhumains et dégradants pour ne pas parler des tortures au niveau de certains centres de détention », précise Aguibou Bouaré, président de la CNDH.

À cette heure, beaucoup de mystères entourent encore cette affaire. À commencer par l’identité du prévenu qui n’a toujours pas été révélée. Idem pour celle de son avocat, s’il en avait un.

Son lieu de détention reste également inconnu. Certaines sources évoquent un site de la sécurité d’État.

La semaine dernière, des sources proches du dossier avaient laissé entendre qu’il ne s’agissait pas d’un crime terroriste. La garde à vue du prévenu aurait donc dû durer 72 heures maximum, avant que le suspect ne soit mis en examen ou relâché. Or la justice n’a pas communiqué à ce sujet.

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